Il s’agit d’une association de symptômes vestibulaires et migraineux. Pour poser le diagnostic de migraine vestibulaire, des antécédents de migraine doivent avoir été posés. La personne concernée doit également présenter au moins cinq épisodes de vertige d’une durée de 5 minutes à 72 heures, associés dans au moins la moitié des cas à des maux de tête caractéristiques, à de la photophobie ou phonophobie (gène à la lumière et au bruit), ou à un aura visuel (symptômes neurologiques précédent le mal de tête, comme la vision de taches, de lignes, de point blancs ou une vision floue).
Même si la fonction vestibulaire peut fluctuer pendant ces épisodes, elle reste globalement normale. Souvent, les personnes souffrant d’une migraine vestibulaire sont également sujettes au mal des transports. A noter qu’une IRM cérébrale est souvent effectuée pour exclure une autre cause.
Traitements pour réduire l’intensité des crises
Le but de la prise en charge est de diminuer l’intensité des crises et d’en réduire la fréquence. Les deux axes thérapeutiques principaux, élaborés en collaboration avec un neurologue, sont l’éviction des facteurs déclenchants et un traitement médicamenteux.