Centre de médecine de premier recours (CeMPR) aux HUG

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Le Centre de médecine de premier recours (CeMPR) est le fruit de la collaboration entre le Service de médecine de premier recours (SMPR) des HUG et l’Institut universitaire de médecine de famille et de l’enfance (IuMFE) de l'UNIGE. Il promeut, en coordination avec de nombreuses structures de soins, une médecine de premier recours forte, pertinente, cohérente et collaborative en mettant en commun des ressources pédagogiques, cliniques et de recherche. Il veut assurer des liens permanents et durables entre Université, Hôpital et Cité afin de renforcer notre système de santé dans une vision interprofessionnelle.

Replay des conférences de l’inauguration du CeMPR, 27 novembre 2023

Le CeMPR a pour objectifs de :

renforcer la qualité des soins coordonnés en médecine de premier recours
renforcer les liens hôpital-université-cité des partenaires de médecine de premier recours
constituer une maison ressource pour les futurs médecins de premier recours (identification à un corps professionnel) afin d’assurer la relève
renforcer la qualité de la formation et de la recherche en médecine de premier recours
favoriser des modèles de soins interprofessionnels
améliorer l’image de la médecine de premier recours comme partenaire indispensable au maintien de la santé auprès du politique et de la population

Pour ce faire, le CeMPR vise à renforcer la collaboration entre les acteurs et actrices partenaires de médecine de premier recours à Genève et notamment :

la Faculté de médecine de l'Université de Genève
les départements des HUG en lien avec la médecine de premier recours (Département de médecine de premier recours, Département de médecine, Département de la femme de l’enfant et de l’adolescent, Département de psychiatrie), ainsi que la Direction médicale, la Direction des soins et la Direction de l’enseignement et de la recherche
l’Association des Médecins de Genève (AMGe)
l’Institution genevoise de maintien à domicile (imad)
les réseaux de soins genevois (Delta, remed, medix)
la Haute Ecole de Santé de Genève (HEdS)
le Centre Interprofessionnel de Simulation (CIS)
la Direction générale de la santé (DGS)

Le Centre souhaite offrir une vision transversale et collaborative, afin de mener des projets d’intérêt public en médecine de premier recours, pour le bien de la population genevoise.

Les 3 missions du Centre de médecine de premier recours

1. Enseignement

2. Recherche

3. Partage des connaissances

Le CeMPR est également présent pour partager des recommandations cliniques et des guidelines basées sur des preuves scientifiques.

Les stratégies de médecine de premier recours contribuent à la diffusion des connaissances et pratiques en médecine de premier recours avec une révision désormais annuelle d'un bouquet de stratégies accompagnées d’articles de synthèse qui sont présentés dans le numéro SMPR, aussi annuel, de la Revue médicale suisse. Une nouvelle section application au cabinet médical rédigée par l'Institut universitaire de médecine de famille et de l'enfance (IuMFE) de l’Université de Genève a été intégrée aux nouvelles stratégies.

Des télémeetings mensuels ont lieu pour le partage des connaissances avec les médecins de ville. Ces rendez-vous, auxquels plus de 250 médecins participent de manière régulière, sont nés d’un besoin de partage de connaissances durant la pandémie Covid-19 et continuent ce jour en s’ouvrant à toutes les maladies et thématiques de médecine de premier recours.

Les responsables du CeMPR sont membres du Collège de médecine de premier recours et de la Société suisse de médecine interne générale. La Pre Dagmar Haller est membre de la direction de Safmed (Swiss Academy of Family Medicine), et le Pr Idris Guessous est membre du comité de direction de la Société suisse de médecine interne générale. Les deux participent également de manière active à l’organisation de congrès de médecine de premier recours durant lesquels s’effectue un partage de connaissances en live parmi médecins et professionnelles et professionnels de santé.

Le CeMPR organise des journées d'échanges entre pairs, pour échanger et construire des projets collaboratifs entre l'hôpital, l'université et la ville.

Découvrir :

Médecine de premier recours, médecine générale ou médecine de famille, une définition.

Société suisse de médecine interne générale et organisation mondiale des médecins de famille WONCA.

La ou le médecin de premier recours est la ou le médecin traitant de chaque patiente et patient, chargé de dispenser des soins globaux et continus à celles et ceux qui le souhaitent indépendamment de leur âge, de leur sexe et de leur maladie. Elle ou il soigne les personnes dans leur contexte familial, communautaire, culturel et toujours dans le respect de leur autonomie. Dans la négociation des modalités de prise en charge avec les patientes et patients, elle ou il intègre les dimensions physique, psychologique, sociale, culturelle et existentielle, mettant à profit la connaissance et la confiance engendrées par des contacts répétés.

Il s’agit de la spécialité la plus étendue, et la ou le médecin de premier recours pratique au quotidien la majorité des aspects de la médecine, depuis la prévention, promotion de la santé, jusqu’aux soins palliatifs. Elle ou il agit personnellement ou fait appel à d’autres professionnelles et professionnelles selon les besoins et les ressources disponibles dans la communauté, en facilitant si nécessaire l’accès des patientes et patients à ces services. La ou le médecin de premier recours est un pilier du système de santé et est en première ligne dans le réseau de soins des patientes et patients, collaborant avec d'autres professionnelles et professionnels de santé : médecins d’autres spécialités, infirmières et infirmiers, aides-soignantes et aide-soignants, pharmaciennes et pharmaciens, sages-femmes, physiothérapeutes et ergothérapeutes, diététiciennes et diététiciens, logopédistes, et toutes les autres professions des soins.

La ou le médecin de premier recours accepte d’avoir une responsabilité professionnelle de santé publique envers la communauté. Elle ou il a la responsabilité d’assurer le développement et le maintien de ses compétences professionnelles, de son équilibre personnel et de ses valeurs pour garantir l’efficacité et la sécurité des soins aux patientes et aux patients.