Malgré toutes les précautions prises par la ou le chirurgien, des complications peuvent survenir.
Des saignements
Un saignement postopératoire de faible abondance est normal. Lorsqu’il devient abondant ou de couleur rouge vif, il peut être nécessaire de comprimer la plaie. Dans de rares situations, une nouvelle intervention chirurgicale s’impose pour stopper le saignement et évacuer l’hématome.
Une infection
La région de l’anus est naturellement contaminée par le passage des selles.
Prendre fréquemment des douches à l’eau tiède sans savon permet de maintenir la zone opérée le plus propre possible et ainsi de limiter le risque d’infection.
À noter que l’augmentation des douleurs postopératoires, et plus rarement l’apparition de fièvre, peuvent être les signes d’une infection et nécessitent une consultation médicale.
Un retard de transit
La reprise du transit peut être une source d’appréhension, mais elle ne représente aucun danger pour les sutures ou les plaies.
Pour faciliter le passage des premières selles, le ou la chirurgienne vous prescrit des laxatifs.
En absence de transit au bout de 5 jours, un lavement évacuateur peut être indiqué. Réalisé par vos soins avec précaution, il ne représente aucun risque.
Une rétention urinaire
Après l’opération, la ou le chirurgien s’assure que vous arrivez à uriner spontanément.
En cas de difficulté, la pose d’une sonde vésicale peut être nécessaire. Dans la majorité des cas, cette sonde peut être retirée dès le lendemain.
Une incontinence anale
Lors d’une opération dans le canal anal, les sphincters peuvent être lésés, causant une incontinence anale. La plupart du temps, cette atteinte est anticipée, comme dans le cas des fistules, et les muscles sont ensuite reconstruits pour l’éviter.
La perte involontaire de gaz ou de selles est une conséquence rare de la chirurgie proctologique.
Une récidive
Malgré le soin apporté à votre opération et au suivi postopératoire, les maladies du canal anal, du rectum et de la région sacro-coccygienne peuvent récidiver quelques temps après la chirurgie.
Le ou la chirurgienne vous informe à ce sujet et vous donne toutes les consignes pour limiter ce risque. Dans la majorité des cas, il existe une solution permettant de traiter la récidive de la maladie.