Chirurgie proctologique : les complications possibles

Adresse

Suisse

  • Département de chirurgie
    Service de chirurgie viscérale
    Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
    1205 Genève - Suisse


    Secrétariat général du service 
    Du lundi au vendredi de 9h00-11h30 et de 14h-16h
    +41 (0)22 372 77 03
    viscerale.renseignements@hug.ch

    Plan d'accès


    Chirurgie du foie, des voies biliaires, du pancréas et de la rate
    Secrétariat du Prof. C. Toso et du Dr. F. Cauchy
    +41 (0)22 372 76 93
    chirurgie.foiepancreas@hug.ch

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    Secrétariat du Prof. S. Moenig et de la Dre M. Jung
    +41 (0)22 372 77 05
    oeso.gastrique@hug.ch

    Chirurgie de l'obésité
    Secrétariat de la Dre M. Jung
    +41 (0)22 372 21 61
    obesite.chirurgieviscerale@hug.ch

    Chirurgie de l'intestin grêle, du côlon et du rectum
    Secrétariat du Prof. F. Ris, du Prof. G. Meurette, du Dr. J. Meyer et de la Dre E. Liot
    +41 (0)22 372 77 04
    colo.rectale@hug.ch

    Chirurgie de l'anus et du périnée (proctologie)
    Secrétariat du Prof. F. Ris, du Prof. G. Meurette, du Dr. J. Meyer et de la Dre E. Liot
    +41 (0)22 372 29 34
    proctologie.secretariat@hug.ch

    Chirurgie générale et de la paroi abdominale
    +41 (0)22 372 77 31
    consultation.viscerale@hug.ch

Christian Toso
Professeur
Christian Toso
Médecin-chef de service

Malgré toutes les précautions prises par la ou le chirurgien, des complications peuvent survenir.

Des saignements

Un saignement postopératoire de faible abondance est normal. Lorsqu’il devient abondant ou de couleur rouge vif, il peut être nécessaire de comprimer la plaie. Dans de rares situations, une nouvelle intervention chirurgicale s’impose pour stopper le saignement et évacuer l’hématome.

Une infection

La région de l’anus est naturellement contaminée par le passage des selles.

Prendre fréquemment des douches à l’eau tiède sans savon permet de maintenir la zone opérée le plus propre possible et ainsi de limiter le risque d’infection.

À noter que l’augmentation des douleurs postopératoires, et plus rarement l’apparition de fièvre, peuvent être les signes d’une infection et nécessitent une consultation médicale.

Un retard de transit

La reprise du transit peut être une source d’appréhension, mais elle ne représente aucun danger pour les sutures ou les plaies.

Pour faciliter le passage des premières selles, le ou la chirurgienne vous prescrit des laxatifs.

En absence de transit au bout de 5 jours, un lavement évacuateur peut être indiqué. Réalisé par vos soins avec précaution, il ne représente aucun risque.

Une rétention urinaire

Après l’opération, la ou le chirurgien s’assure que vous arrivez à uriner spontanément.

En cas de difficulté, la pose d’une sonde vésicale peut être nécessaire. Dans la majorité des cas, cette sonde peut être retirée dès le lendemain.

Une incontinence anale

Lors d’une opération dans le canal anal, les sphincters peuvent être lésés, causant une incontinence anale. La plupart du temps, cette atteinte est anticipée, comme dans le cas des fistules, et les muscles sont ensuite reconstruits pour l’éviter.

La perte involontaire de gaz ou de selles est une conséquence rare de la chirurgie proctologique.

Une récidive

Malgré le soin apporté à votre opération et au suivi postopératoire, les maladies du canal anal, du rectum et de la région sacro-coccygienne peuvent récidiver quelques temps après la chirurgie.

Le ou la chirurgienne vous informe à ce sujet et vous donne toutes les consignes pour limiter ce risque. Dans la majorité des cas, il existe une solution permettant de traiter la récidive de la maladie.

Dernière mise à jour : 24/05/2023