La chirurgie conservatrice de la hanche vise à corriger l’architecture de l’articulation de la hanche lorsqu’un défaut occasionne des douleurs ou une raideur et expose à un risque accru d’arthrose. Reposant sur des expertises et technologies récentes, elle n’est pratiquée que depuis quelques années.
Chirurgie du conflit fémoro-acétabulaire
La chirurgie conservatrice de la hanche intervient surtout lors de conflit fémoro-acétabulaire. Cette pathologie survient le plus souvent chez des personnes jeunes et sportives ayant pratiqué de façon soutenue un sport incluant de nombreux mouvements de rotation (danse, football, hockey sur glace, arts martiaux, golf, etc.).
Le conflit fémoro-acétabulaire est causé par les chocs répétés, à l’intérieur de l’articulation de la hanche, entre la tête fémorale (extrémité supérieure du fémur) et l’acétabulum . Au fil du temps, ces à-coups peuvent entraîner une excroissance au niveau de la tête fémorale causant des douleurs à la hanche et exposant, à plus long terme, à un risque accru d’arthrose.
Dans un premier temps, le traitement proposé est non chirurgical et repose sur l’association d’antalgiques, d’anti-inflammatoires, de physiothérapie, etc. Si les symptômes persistent malgré ces mesures, la chirurgie conservatrice de la hanche est envisagée. Selon le degré d’altération osseuse, l’intervention peut être effectuée soit par arthroscopie (chirurgie minimalement invasive), soit par chirurgie ouverte.
Cavité osseuse avec laquelle s’articule la tête fémorale. Également appelé cotyle.