Il existe deux types principaux d’OVR selon la localisation de l’obstruction.
Occlusion de la veine centrale rétinienne (OVCR)
Dans ce cas, le blocage est localisé dans la veine centrale de la rétine, proche du nerf optique. L’ensemble du circuit veineux rétinien est touché.
Occlusion d’une branche veineuse rétinienne (OBVR)
L’obstruction est située dans une veine issue de la veine centrale, n’affectant qu’une partie de la rétine. Comme l’OBVR est parfois asymptomatique, elle est souvent diagnostiquée par hasard au cours d’un examen de routine. Elle est cinq fois plus fréquente que l’OVCR.
Forme ischémique de l’OVR
Lorsque l’occlusion affecte aussi la circulation artérielle, la rétine ne reçoit plus suffisamment d’oxygène et ne fonctionne plus normalement. On parle alors d’ischémie. De nouveaux vaisseaux sanguins (« néovascularisation ») fragiles se forment à la surface de la rétine ou sur l’iris.
La forme ischémique peut se manifester sur les deux types d’OVR. Ces cas sont les plus sévères. Sans traitement, d’autres complications graves peuvent survenir :
- une hémorragie du vitré : les néovaisseaux peuvent se mettre à saigner dans le corps vitré, le gel à l’intérieur de l’œil. Il en résulte une perte partielle ou totale de la vision. Le plus souvent, le sang se résorbe progressivement.
- un glaucome néovasculaire : la néovascularisation de l’iris provoque un œdème au niveau de la cornée, la partie transparente de l’œil et la pression à l’intérieur de l’œil augmente. Ce trouble très grave peut entraîner une perte de la vue et des douleurs très importantes. Il constitue une urgence ophtalmologique.