Corriger la position des paupières chez l'adulte

Adresse

22 Rue Alcide-Jentzer
1205 Genève
Suisse

Pr. Thumann
Professeure
Gabriele Thumann
Médecin-cheffe de service
Colonne 1

Les paupières sont des peaux fines qui protègent l’œil des agressions comme la poussière. En se fermant lors des clignements ou pendant le sommeil, elles permettent également de répartir les larmes sur la cornée, c’est-à-dire la partie transparente de l’œil située devant l’iris et la pupille.

Elles nettoient et gardent ainsi la cornée humide et transparente, pour voir « clairement ».

Elles sont formées de cartilage très fin (tarse) et de muscles qui permettent de les ouvrir et de les fermer (clignement).

la paupière
 

Quels sont les problèmes de position de paupières ?

Il arrive que les paupières soient mal positionnées sur l’œil, ce qui peut réduire le champ de vision, exposer l’œil aux agressions et altérer la vue. Il existe trois formes d’anomalies :

  • le ptosis ou blépharoptosis qui est la chute de la paupière supérieure sur l’œil.
  • l’entropion qui est le retournement du bord de la paupière vers l’intérieur de l’œil.
  • l’ectropion qui correspond au retournement du bord de la paupière vers l’extérieur de l’œil.

Comment le diagnostic est-il posé ?

Votre ophtalmologue procède d’abord aux tests de routine (acuité visuelle, champ de vision, etc.). Puis il ou elle examine vos yeux, vos paupières et votre visage pour détecter la présence éventuelle de cicatrices, de lésions ou de problèmes neurologiques.

Il ou elle détermine ensuite l’ampleur du relâchement ou de la rétraction des tissus, la capacité de votre paupière à reprendre sa position d’origine et le tonus de vos muscles.

Votre ophtalmologue peut également utiliser une lampe à fente (sorte de microscope) pour procéder à des examens plus précis de la cornée, de la pupille, des paupières et des larmes.

S’il ou elle suspecte un problème neurologique, un traumatisme ou une maladie, votre ophtalmologue peut réaliser les examens suivants :

  • une IRM (imagerie par résonnance magnétique) et ou une tomodensitographie (scanner) de la tête et du cou, pour voir ce qui induit la paralysie.
  • un électromyogramme pour savoir comment réagissent ou fonctionnent vos muscles.
  • des examens approfondis des mouvements de vos yeux.

Il ou elle peut aussi vous demander d’amener d’anciennes photos de vous pour connaître la position initiale de votre paupière.

Dernière mise à jour : 28/11/2022