L’infertilité masculine peut être causée par plusieurs facteurs, qui sont regroupés en trois grandes catégories.
- Les troubles liés à la production de sperme
- Les anomalies anatomiques
- Les causes environnementales, liées au mode de vie ou aux traitements suivis.
Le diagnostic des causes de l’infertilité masculine repose sur plusieurs étapes, dont la première est un bilan de fertilité, qui inclut un examen physique et l’analyse du sperme, ou spermiogramme. Cet examen permet de mesurer le volume de l’éjaculat (produit d’une éjaculation), et de déterminer à l’aide d’un microscope la concentration des spermatozoïdes, leur forme et leur motilité (vitesse de progression). En cas de résultat anormal, cet examen doit être répété afin de confirmer l’anomalie. Étant donné que la formation des spermatozoïdes dans le testicule prend environ six semaines, il est recommandé de refaire le spermogramme six à huit semaines après le premier examen.
Selon les résultats des divers examens, le bilan peut être complété par une échographie testiculaire ou une échographie de la prostate, une analyse des hormones de la reproduction, une analyse de l’urine à la recherche d’infections, ou une analyse génétique.
L’objectif de cette évaluation est de mettre en évidence les causes d’infertilité, ce qui est possible chez environ 50% des cas, et de proposer un traitement si nécessaire (traitement antibiotique ou hormonal, correction d’une varicocèle ). Cette évaluation permet également d’exclure des maladies pouvant influencer la vie future du patient (baisse de la testostérone, tumeur testiculaire…), et enfin d’exclure un certain nombre de causes génétiques qui, en cas de procréation médicalement assistée, pourraient être transmises aux enfants du couple.