Les cancers uro-génitaux

Les cancers uro-génitaux regroupent les cancers de la prostate, de la vessie, du rein et des testicules.

Chez l’homme, la prostate est une petite glande de la taille d’une noix, qui produit le fluide transportant, les spermatozoïdes. Les cellules de cette glande peuvent se multiplier d’une manière anormale et conduire à un cancer. Le cancer de la prostate est très fréquent, avec un âge médian au moment du diagnostic d’environ 65 ans. La forme de cancer de la prostate la plus répandue est l’adénocarcinome .

Le plan de traitement d’un cancer de la prostate est discuté au tumor board du Centre du cancer de la prostate des HUG qui réunit des spécialistes de différents domaines (oncologie, urologie, radiologie, radio-oncologie, médecine nucléaire et pathologie clinique). Ces experts et expertes décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager. 

Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque personne et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de son éventuelle extension à d’autres parties du corps. Souvent, le cancer de la prostate est contenu dans l’organe, c’est-à-dire sans métastases à distance. Dans ce cas, le traitement peut être la chirurgie (ablation de la prostate) ou la radiothérapie, avec ou sans hormonothérapie. Si le cancer a colonisé des organes à distance, produisant des métastases, le traitement de base est la déprivation hormonale . D’autres traitements tels que la chimiothérapie, les thérapies ciblées contre certaines fonctions de la cellule tumorale, ou encore les injections de substances radioactives peuvent aussi être utilisées. 

Plusieurs études sur le cancer de la prostate sont actuellement en cours aux HUG et peuvent être proposées aux patients éligibles qui souhaitent y participer. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des Etudes Cliniques du Réseaux Romand d'Oncologie.

La vessie est un organe creux en bas de l’abdomen qui permet de collecter l’urine. Les cellules tapissant l’intérieur de la vessie peuvent se multiplier de manière anormale et conduire à un cancer. Il existe différents types de cancer de la vessie dont le plus fréquent est le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel.

Le plan de traitement d’un cancer de la vessie est discuté au tumor board des cancers urogénitaux des HUG qui réunit les spécialistes de différents domaines (oncologie, urologie, radiologie, radio-oncologie, médecine nucléaire et pathologie clinique). Ces experts et expertes décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager. 

Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque personne et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de son éventuelle extension à d’autres parties du corps. Souvent, le cancer de la vessie est contenu dans l’organe, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de métastases à distance. Dans ce cas, le traitement proposé est la chirurgie (chirurgie mineure si la tumeur est superficielle, ablation totale de la vessie si la tumeur est profonde). Un traitement de chimiothérapie peut précéder l’opération afin de diminuer la taille de la tumeur et faciliter l’intervention. D’autres traitements tels que l’immunothérapie ou la radiothérapie sont parfois aussi proposés.

En cas de métastases, le traitement comprendra une chimiothérapie ou plus rarement une immunothérapie. Environ 10% des patients et patientes pourront bénéficier de médicaments ciblant des fonctions spécifiques de la cellule cancéreuse sur la base d’analyses génétiques de la tumeur.

Plusieurs études sur le cancer de la vessie sont actuellement en cours aux HUG et peuvent être proposées aux patients et patientes éligibles qui souhaitent y participer. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des Etudes cliniques du Réseaux Romand d'Oncologie.

Les reins sont les organes qui filtrent le sang et produisent l’urine. Les reins ont aussi d’autres fonctions importantes, telles que la régulation de la pression artérielle et la production d’hormones. Il existe plusieurs types de cancer du rein. Le plus fréquent est le carcinome à cellules claires. Dans de rares cas, le cancer provient des cellules qui tapissent les voies urinaires et est biologiquement similaire au cancer de la vessie. 

Le plan de traitement d’un cancer du rein est discuté au tumor board des cancers uro-génitaux des HUG qui réunit les spécialistes de différents domaines (oncologie, urologie, radiologie, radio-oncologie, médecine nucléaire et pathologie clinique). Ces experts et expertes décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.

Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque personne et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de son éventuelle extension à d’autres parties du corps. 

Souvent, le cancer du rein est contenu dans l’organe, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de métastases à distance. Dans ce cas, le traitement proposé est la chirurgie, partielle ou totale, avec ablation du rein entier (néphrectomie) et des ganglions lymphatiques. Dans des cas exceptionnels, des traitements locaux par radiofréquence peuvent remplacer la chirurgie classique. Il est parfois utile d’associer une immunothérapie à la chirurgie.

Si le cancer a colonisé des organes à distance, produisant des métastases, le traitement proposé sera une immunothérapie, associée ou non à une chimiothérapie. Si les métastases sont peu nombreuses, le traitement peut aussi comprendre une ablation chirurgicale de la tumeur primaire du rein et des métastases. 

Plusieurs études sur le cancer du rein sont actuellement en cours aux HUG et peuvent être proposées aux personnes éligibles qui souhaitent y participer. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des Etudes cliniques du Réseaux Romand d'Oncologie.

Les testicules sont les organes reproducteurs qui produisent les spermatozoïdes et les hormones masculines. Le cancer des testicules reste rare et concerne principalement les hommes jeunes de 15 à 35 ans. Il existe plusieurs types de cancer des testicules. Le type le plus fréquent touche les cellules germinales, qui produisent les spermatozoïdes. La grande majorité des cancers des testicules peuvent être guéris, même à un stade avancé.

Le plan de traitement d’un cancer des testicules est discuté au tumor board des tumeurs uro-génitales des HUG qui réunit les spécialistes de différents domaines (oncologie, urologie, radiologie, radio-oncologie, médecine nucléaire et pathologie clinique). Ces experts et expertes décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.

Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque personne et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de son éventuelle extension à d’autres parties du corps. 

Souvent, le cancer des testicules est contenu dans l’organe, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de métastases à distance. Dans ce cas, le traitement est l’ablation totale du testicule affecté (orchidectomie). La chirurgie est parfois associée à une chimiothérapie afin d’éviter les récidives. 

Si le cancer a colonisé des organes à distance, produisant des métastases, le traitement proposé est la chimiothérapie. Une chirurgie est parfois aussi nécessaire afin d’enlever tout résidu de tumeur. La radiothérapie est utilisée dans des cas bien définis, en particulier lorsque les métastases sont limitées aux ganglions lymphatiques, ou pour traiter certains organes sensibles, comme le cerveau.  

Plusieurs études sur le cancer des testicules sont actuellement en cours aux HUG et peuvent être proposées aux patients éligibles qui souhaitent y participer. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des Etudes cliniques du Réseaux Romand d'Oncologie.