Les cancers gynécologiques affectent les organes et les tissus de l’appareil génital féminin. Chaque cancer est identifié en fonction de l’endroit où il se trouve dans le système reproducteur féminin. Les cancers de l’endomètre, de l’ovaire et du col de l’utérus sont les cancers gynécologiques les plus fréquents. Le cancer du sein est également pris en charge par cette équipe.
Le cancer de l’endomètre
Le cancer de l’endomètre, ou cancer du corps de l’utérus se développe à partir des cellules de la muqueuse utérine qui se multiplient de manière anormale. Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent en Suisse. Il en existe deux catégories principales :
- Le carcinome endométroïde, qui représente environ 70 % des cas.
- Les carcinomes plus rares (séreux, à cellules claires et carcinosarcomes) qui représentent environ 30 % des cas.
Les traitements oncologiques du cancer de l’endomètre
Le plan de traitement d’un cancer de l’endomètre est discuté au tumor board du Centre des cancers gynécologiques des HUG qui réunit des spécialistes de différents domaines (chirurgie oncogynécologique, oncologie, radiologie, pathologie, ou encore oncogénétique). Ces experts et expertes revoient l’ensemble du dossier de la patiente et décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.
Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque patiente et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer et de son stade ainsi que de l’âge et des antécédents de la personne.
Une intervention chirurgicale est généralement proposée. L’objectif est de retirer l’utérus qui contient la tumeur. Selon le stade de la maladie, un traitement complémentaire peut-être proposé. Il associe généralement une chimiothérapie et une radiothérapie visant à prévenir une récidive.
Cancer de l’ovaire et des trompes de Fallope
La prise en charge des cancers de l’ovaire et des trompes de Fallope est similaire. Ils sont donc regroupés ici sous le terme de cancer de l’ovaire et des trompes. Le cancer de l’ovaire et des trompes est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent en Suisse. Il en existe deux catégories principales :
- Le carcinome séreux de haut grade de l’ovaire et des trompes, qui est le sous-type le plus fréquent (80 %). Il se développe le plus souvent à partir des cellules des pavillons des trompes de l’utérus qui sont très proches anatomiquement des cellules des ovaires.
- Les carcinomes plus rares (séreux de bas grade, à cellules claires ou endométroïde) qui représentent 20 % des cancers de l’ovaire et se développent à partir de cellules épithéliales de l’ovaire.
Les traitements oncologiques du cancer de l’ovaire et des trompes
Le plan de traitement d’un cancer de l’ovaire et des trompes est discuté au tumor board du Centre des cancers gynécologiques des HUG qui réunit des spécialistes de différents domaines (chirurgie oncogynécologique, oncologie, pathologie, radiologie ou encore oncogénétique). Ces experts et expertes revoient l’ensemble du dossier de la patiente et décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.
Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque patiente et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de la présence d’éventuelles mutations ainsi que de l’âge et des antécédents de la personne.
Une intervention chirurgicale est généralement proposée. L’objectif est de retirer entièrement la tumeur. Suite à l’opération, une chimiothérapie peut être administrée afin d’empêcher toute récidive.
Le cancer de l’ovaire et des trompes est une maladie héréditaire dans 10 à 15% des cas. C’est la raison pour laquelle une consultation en oncogénétique est systématiquement proposée aux patientes traitées pour cette maladie. Si ces analyses retrouvent des mutations cibles, un traitement spécifique est proposé.
La recherche sur le cancer de l’ovaire et des trompes
Plusieurs essais cliniques évaluant de nouveaux traitements dans le cancer de l’ovaire et des trompes sont actuellement ouverts aux HUG. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des Etudes cliniques du Réseaux Romand d'Oncologie.
Le cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus apparaît le plus souvent à la suite d’une infection chronique par certains papillomavirus humains (HPV) . Grâce au dépistage par frottis, la Suisse est l’un des pays où le cancer du col est le plus rare. La forme la plus fréquente de ce cancer est le carcinome épidermoïde.
Les traitements oncologiques du cancer du col de l’utérus
Le plan de traitement est discuté au tumor board du Centre des cancers gynécologiques des HUG qui réunit les spécialistes de différents domaines (chirurgie oncogynécologique, oncologie, radio-oncologie, pathologie clinique, radiologie ou encore de médecin nucléaire). Ces experts et expertes revoient l’ensemble du dossier de la patiente et décident de la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.
Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque patiente et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade et de son éventuelle extension à d’autres parties du corps.
Selon le stade de la maladie, un traitement chirurgical associé ou non à une radiothérapie et une chimiothérapie est proposé. L’objectif de la chirurgie est de retirer l’utérus qui contient la tumeur.
L’immunothérapie est une nouvelle option thérapeutique associée à la chimiothérapie en cas de récidive métastatique. Elle est actuellement explorée pour les stades précoces du cancer dans le cadre d’essais cliniques.
Le cancer du sein
Le diagnostic et le dépistage du cancer du sein
Un examen régulier par le ou la gynécologue ou le ou la médecin traitant avec palpation des seins reste primordial. À noter que certaines personnes – des hommes également – découvrent elles-mêmes des changements dans la structure du sein qui peuvent justifier des examens.
La mammographie est la principale méthode pour diagnostiquer un éventuel cancer du sein. Toutes les femmes âgées de 50 ans et jusqu’à 74 ans, sont invitées à effectuer, tous les deux ans, une mammographie de dépistage. Celle-ci est remboursée à 90 % par l'assurance maladie, hors franchise. Chez les femmes jeunes qui présentent un risque élevé de développer un cancer du sein (historique familial ou mutation génétique connue), une IRM peut être réalisée comme mesure de dépistage.
Les traitements oncologiques du cancer du sein
Le plan de traitement d’un cancer du sein est discuté au tumor board du Centre du sein des HUG qui réunit des spécialistes de différents domaines (chirurgie oncogynécologique, chirurgie sénologique, oncologie, pathologie, radiologie ou encore oncogénétique). Ces experts et expertes revoient l’ensemble du dossier de la patiente afin de déterminer la meilleure stratégie thérapeutique à envisager.
Les traitements proposés tiennent compte des spécificités individuelles de chaque personne et de sa maladie. Ils dépendent du type de cancer, de son stade, de sa taille, de la présence d’éventuelles mutations, de l’atteinte ou non des ganglion axillaires et du taux de prolifération cellulaire.
Les traitements possibles comprennent la chirurgie, qui est le plus souvent la première approche utilisée, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie et l’immunothérapie. Ces traitements peuvent être combinés en fonction de la nature de la tumeur, de sa taille et de son extension.
La recherche sur le cancer du sein
Plusieurs essais cliniques évaluant de nouveaux traitements dans le cancer du sein sont actuellement en cours aux HUG. La liste complète des essais cliniques est disponible sur le site des études cliniques en oncologie du Réseaux Romand d'oncologie.
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