Titre
Oncologie
Adresse

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
1205 Genève
Suisse

Titre
Oncogénétique
Adresse

Boulevard de la Cluse 30
1205 Genève
Suisse

Titre
Oncogynécologie
Adresse

Boulevard de la Cluse 30
1205 Genève
Suisse

Alfredo Addeo
Professeur
Alfredo Addeo
Médecin chef de service

Questions fréquentes sur la prise en charge au Service d’oncologie

1. Qui peut vous référer auprès du Service d’oncologie?
  • Votre médecin traitant 
  • Un autre service des HUG

Si vous souhaitez un deuxième avis, contactez directement le secrétariat du Service.
 

2. Comment se passe la première consultation avec l’oncologue?

Lors de votre première consultation, le ou la médecin oncologue complète le bilan diagnostique écrit par votre médecin ou le ou la spécialiste que vous avez préalablement consulté. Après un entretien avec vous pour comprendre votre histoire (notamment vos antécédents, ceux de votre famille, vos symptômes et l’histoire de leur apparition), votre médecin réalise un bilan qui comprend un ensemble d'examens : 

  • examen clinique ou auscultation
  • examens biologiques nécessaires ou complémentaires (par exemple : prise de sang, ponction, biopsie, analyse d’urine, etc.) 
  • examens d’imagerie nécessaires ou complémentaires (par exemple : radiographies, IRM, PET-scan, échographie, etc.) 

Le but est de confirmer ou d’exclure que l’anomalie suspecte est un cancer. S’il s’agit d’un cancer, il précise son type et ses caractéristiques, évalue son étendue et détermine s’il s’est développé dans d’autres parties du corps.

3. Comment se préparer à la consultation avec l’oncologue?

Avant la consultation, vous pouvez préparer par écrit vos questions, préoccupations et ce qui est important de dire au médecin. Vous pouvez choisir de venir avec une personne de votre entourage, ce qui est largement recommandé au moment d’une première consultation et du stress que celle-ci peut engendrer. 

4. Que se passe-t-il après la réalisation du bilan diagnostique et la consultation avec l’oncologue?

Une fois tous les résultats d’examens reçus, l’oncologue prépare et complète votre dossier pour le présenter à un tumor boards où des spécialistes de toutes les disciplines médicales se réunissent pour discuter de chaque situation et opter pour le traitement le plus approprié. 

5. Ai-je le droit de choisir mon traitement?

Votre oncologue vous présente les options de traitement en vous expliquant les avantages, les effets secondaires,  les risques et les résultats attendus de ces traitements. Après discussion, vous déterminez ensemble ce qui est le plus adéquat dans votre situation et ce qui correspond à vos attentes. Vous pouvez à tout instant demander un second avis chez un autre oncologue hors des HUG.

6. Qu’est-ce que la thérapie cellulaire?

La thérapie cellulaire est un processus qui consiste à greffer des cellules afin de restaurer la fonction d'un tissu ou d'un organe. L'objectif est de soigner durablement la personne grâce à une injection unique de cellules thérapeutiques.

7. Est-ce possible de changer de traitement en cours de route?

Une fois le traitement débuté, son effet est évalué à l’aide d’examens cliniques, radiologiques et biologiques réguliers. Si les paramètres de votre maladie changent ou que votre état général change, il est possible de changer de traitement. A cause du comportement de la maladie ou de votre réaction au traitement, à chaque instant l’oncologue le réajuste au plus près en vous présentant les raisons du changement et en évaluant avec vous cette nouvelle proposition. 

Si vous souhaitez changer de traitement pour des motifs personnels, votre oncologue répondra à votre demande en vous précisant les avantages et risques liés à ce changement.

8. Comment s’organisent les traitements et le suivi pendant ceux-ci?

Le choix des traitements, leur durée, ainsi que les intervalles entre eux sont variables selon la localisation et les caractéristiques de la maladie, votre état de santé général et vos antécédents médicaux et chirurgicaux. 

Selon la situation de chaque patient et patiente, un traitement est «néo-adjuvant» s’il est administré avant un traitement local dans le but de faciliter sa réalisation (par exemple chimiothérapie avant chirurgie) ou « adjuvant » s’il est administré en plus d’un traitement local pour réduire le risque de récidive (par exemple, radiothérapie après chirurgie).  

Des consultations médicales de suivi et des examens de contrôle sont planifiés à intervalles réguliers. Ceci permet d'évaluer l'efficacité des traitements, la tolérance de l'organisme et de dépister d'éventuels effets secondaires.

Selon les résultats obtenus, les signes cliniques et les symptômes observés par la personne soignée, le médecin peut être amené à adapter le programme de traitement.

9. Que se passe-t-il à la fin du traitement?

Une fois le traitement prévu terminé, l’oncologue vous suit régulièrement durant plusieurs mois à plusieurs années afin d’évaluer avec vous les éventuelles conséquences tardives de la maladie ou des traitements et de surveiller votre état de santé.

L’intervalle de ces suivis dépend de l’intensité des traitements reçus, de l’agressivité du cancer soigné, du stade de la maladie au moment du début de la prise en charge. 

L’oncologue reste ainsi votre interlocuteur disponible pour toutes questions liées au cancer, dès le diagnostic et au-delà de l’arrêt des traitements.

10. Comment gérer les effets secondaires?

En cas d’apparition d’effets secondaires, il est important d’en parler avec votre médecin oncologue et avec votre médecin traitant. Des traitements locaux peuvent être administrés en fonction de la sévérité de ces effets secondaires. 

Consulter les Fiches pour mieux vivre avec les traitements contre le cancer

11. Qu’entend-on par récidive?

Une récidive est le retour de la maladie sous forme de l’apparition de nouvelles cellules cancéreuses. La récidive doit être confirmée par un bilan d’examens organisés par votre médecin. 

12. Qu’est-ce que le Centre des cancers?

Le Centre des cancers a pour mission de proposer et de coordonner la meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique des personnes présentant un cancer. Pour y parvenir, il mobilise l’expertise des spécialistes des organes touchés par la maladie lors de réunions multidisciplinaires que l’on appelle tumor boards. A ce jour le Centre des cancers comptabilise 17 tumor boards hebdomadaires.

13. Comment informer mon médecin traitant?

Votre médecin traitant garde un rôle essentiel. Elle ou il a une vision globale de votre santé. Nous vous recommandons fortement de maintenir le contact également pendant le traitement oncologique. Les courriers rédigés pendant votre prise en charge sont systématiquement adressés à votre médecin traitant. 

14. Comment obtenir un soutien social?

En cas de difficultés personnelles, les patients et patientes suivis à l’Unité d’onco-hématologie et celles et ceux hospitalisés dans l’unité 7-BL, ont la possibilité de rencontrer les infirmiers et infirmières de santé publique au 4ème étage. L'équipe peut notamment apporter de l’aide dans l’organisation de soins à domicile, faire des demandes de moyens auxiliaires, soutenir dans les démarches administratives ou encore rechercher des soutiens financiers.

Pour les patients et patientes hospitalisés dans l’unité 7-FL (soins de support), le recours à un ou une assistante sociale est également possible. 

Merci dans tous les cas d’en faire la demande auprès de votre oncologue ou de l’équipe soignante

15. Soutien psychologique

L’annonce d’un diagnostic de cancer provoque toujours un bouleversement. Tout au long de la prise en charge, l’équipe soignante est à l’écoute et à disposition pour partager vos difficultés. Elle s’efforce également de soutenir vos proches et les informe sur les ressources disponibles dans le réseau de soutien. Un ou une psycho-oncologue ou un ou une psychiatre vous aident à faire face. N’hésitez pas à faire appel à eux.

Consulter la fiche Soutien psychologique et émotionnel

16. Qu’est-ce que la médecine intégrative?

La médecine intégrative regroupe ce qu’on appelle les médecines douces ou complémentaires telles que l’hypnose, l’acupuncture, la méditation, l’art-thérapie, etc. 

L’oncologie dite «intégrative» prend en compte les apports bénéfiques des approches complémentaires. Une certaine prudence est toutefois recommandée. 

Consulter la fiche Médecines complémentaires

17. Quelles sont les médecines complémentaires proposées en oncologie?

Dans le service d’oncologie, tous les patients et patientes ont accès à des séances d’hypnose par des praticiens et praticiennes (de l’équipe médico-soignante) formés, en fonction des disponibilités. De la réflexologie est également proposée pour les personnes hospitalisées dans l’unité de soins de support. 

Tous les traitements dispensés par les HUG sont validés scientifiquement et efficaces contre le cancer. D’autres approches appelées médecine douce, traditionnelle, naturelle ou complémentaire existent et sont fréquemment recherchées par les patients et patientes. Leur efficacité à traiter le cancer n’a pas été démontrée, mais elles contribuent à améliorer certains symptômes et la qualité de vie.

Consulter la fiche Médecines complémentaires

18. Quel type d’alimentation privilégier lors d’un cancer?

Le maintien d’un bon état nutritionnel améliore la tolérance aux traitements oncologiques, ainsi que la qualité de vie. La prise en charge nutritionnelle fait partie intégrante des soins. Les chimiothérapies peuvent altérer votre goût et diminuer votre plaisir à vous alimenter. Or, durant cette période, votre organisme a besoin en priorité d’énergie et de protéines afin de maintenir votre poids, préserver vos muscles et lutter contre les infections. Alors, écoutez vos envies et mangez ce que vous aimez.

Consulter la fiche Alimentation et nutrition

19. J’aimerais communiquer avec l’équipe médicale qui m’a pris en charge pendant mon séjour, comment faire?

Vous pouvez à tout moment contacter le secrétariat du Service d’oncologie par téléphone au +41 22 372 98 62. Les secrétaires sont à votre écoute et vous donneront toutes les informations nécessaires. 

20. Qu’est-ce que la LEMO?

La LEMO est la Loi sur l’enregistrement des maladies oncologiques, entrée en vigueur le 1er janvier 2020. Cette loi impose aux médecins de déclarer certaines informations concernant les maladies tumorales de leurs patients et patientes au registre des tumeurs. Cette obligation vise à lutter contre les maladies tumorales en garantissant l’observation des cancers dans le temps sur l’intégralité du territoire suisse et de manière exhaustive. 

Votre médecin ne peut pas s’opposer à la déclaration. En cas de refus, le patient ou la patiente peut contacter le registre des cancers par écrit. 

Vous trouverez toutes les informations sur la brochure Les informations sur l’enregistrement des maladies tumorales remise lors de votre première consultation au Service d’oncologie. 

Consulter l'actualité Enregistrement des maladies oncologiques (LEMO)

21. Comment transmettre des directives anticipées?

Toute personne capable de discernement peut déterminer dans des directives anticipées les traitements médicaux auxquels elle consent ou non au cas où elle deviendrait incapable de discernement. L’auteur des directives anticipées peut également désigner une ou un représentant thérapeutique pouvant consentir en son nom à un traitement médical ou le refuser au cas où il deviendrait incapable de discernement. Il peut lui donner des instructions.

L’auteur des directives anticipées ne peut demander à recevoir un traitement non reconnu scientifiquement ni contraire à l’ordre juridique suisse. Il en va de même pour le représentant thérapeutique.

Les directives anticipées sont constituées sous forme écrite ; elles doivent être datées et signées par leur auteur. Les directives anticipées peuvent être rédigées à la main par l’auteur ou dactylographiées ; elles peuvent aussi figurer dans un formulaire d’une association (ex : Pro Senectute, Académie Suisse des Sciences Médicales, FMH, Caritas, Pro Mente Sana, Exit).

La loi ne fixe aucune durée de validité aux directives anticipées. Elle permet à l’auteur de les modifier ou de les révoquer en tout temps.

La personne hospitalisée aux HUG qui souhaite rédiger des directives anticipées doit pouvoir être conseillée par le personnel infirmier et médical du service où elle séjourne, si elle en fait la demande.

22. Préservation de la fertilité : quelles sont les possibilités?

Les traitements oncologiques permettent d'améliorer la survie des patients et patientes atteints de cancer, mais peuvent avoir des effets délétères sur la fertilité. Actuellement, la cryoconservation est la seule méthode dont l'efficacité est prouvée pour la préservation de la fertilité. Il s’agit de prélever des gamètes – ovocytes chez les femmes, spermatozoïdes chez les hommes – avant le début du traitement et de les congeler à très basse température (cryoconservation) afin de pouvoir en disposer à long terme. Les frais de cryoconservation des tissus ovariens, des ovules ou de sperme sont couverts pendant cinq ans par l’assurance obligatoire des soins.

Pour en savoir plus, parlez-en à votre médecin. 

Consulter la fiche Sexualité et fertilité

23. Comment aborder la fin de vie?

La fin de vie est un sujet délicat, mais important à aborder quand on est atteint d’une maladie oncologique. Votre médecin et toute l’équipe soignante sont à votre écoute. Il existe plusieurs supports pour aborder ce sujet avec vos proches, n’hésitez pas à les demander lors de votre venue (livres pour parler du cancer aux enfants notamment). 

Un soutien psychologique peut également être mis en place pour vous et vos proches. 

Consulter la fiche Soutien psychologique et émotionnel

Dernière mise à jour : 08/06/2023