En 2017, à Genève, 91 patients ont reçu 97 organes. Il s’agit en majorité de foie (50 dont 9 enfants), de reins (36) et d’îlots de Langerhans (9). Si cette technique sauve des vies, elle n’est pas dénuée de risques. Les principaux indicateurs de qualité dans ce domaine sont la survie des patients et la survie des greffons. Ces données sont enregistrées dans le registre de la cohorte suisse de transplantation, qui conserve les données de suivi à long terme de tous les patients transplantés en Suisse.
Aux HUG, en 2016, la survie des patients à 1 an s’est située entre 97% (rein) et 100% (foie, pancréas, îlots). La survie à 1 an des greffons a oscillé entre 97% (rein) et 100% (foie, pancréas, îlots).
Comme tous les établissements suisses, les HUG font face à une pénurie d’organes. Faute d’avoir reçu à temps un don, 15 patients sont décédés en 2017 et 11 en 2016. Afin de pallier ce manque, les HUG mènent d’importants efforts de sensibilisation. Ils réalisent également des greffes à partir de donneurs vivants : 3 greffes du foie et 14 greffes de rein en 2017. Fin 2015, ils ont lancé un programme de don d’organes à cœur arrêté. Le premier greffon hépatique prélevé à Genève sur un donneur à cœur arrêté a été transplanté début 2018 avec succès.
Afin de répondre à une augmentation constante du nombre de patients suivis après leur transplantation (de 10% à 12% annuellement), une consultation infirmière spécialisée a été lancée en 2017.