Tout d’abord, il faut prendre du sang. Alors qu’on détecte le virus en faisant un frottis nasopharyngé, il s’agit ici de détecter des anticorps. Ces anticorps circulent dans le sang. Après une prise de sang, nous pouvons identifier, grâce à différents processus chimiques, la présence de deux types d’anticorps : ceux qui apparaissent rapidement après une exposition à un virus (anticorps IGM ou IGA lorsque l’on parle de muqueuses) et ceux qui apparaissent plus tard en tant que réponse chronique (anticorps IGG). Dans cette étude de séroprévalence de population au Bus Santé, il s’agit de détecter la présence d’anticorps IGG ou IGM dans le sang des participants qui viennent de la population générale.
Pr Idris Guessous, chef du Service de médecine de premier recours des HUG