La maladie greffon contre hôte, appelée GVH (ou GVHD - Graft versus Host Disease), survient lorsque les cellules souches saines du greffon (la ou le donneur) attaquent les cellules de l’hôte (la ou le receveur). Cela se produit si les cellules de la ou du donneur perçoivent la ou le receveur comme un corps étranger.
Cette réaction ne peut pas être évitée dans tous les cas. En effet, malgré les efforts déployés pour atteindre la meilleure compatibilité possible, il persiste toujours des différences génétiques entre la ou le donneur et la ou le receveur.
Ces différences ont aussi des effets bénéfiques. Grâce à elles, le greffon reconnaît les cellules hématopoïétiques de la ou du patient comme étrangères. Ce qui provoque l’effet recherché du greffon contre la maladie ou GvL (Graft versus Leukemia).
Quelle est la gravité de cette réaction ?
Le degré de sévérité est très variable: de très modéré et temporaire jusqu’à des stades sérieux qui engagent le pronostic vital. La GVH est contrôlée à l’aide de médicaments immunosuppresseurs. Ces derniers atténuent le conflit immunitaire entre la ou le donneur et la ou le receveur. Ce traitement peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
Quels sont les types de GVH ?
GVH aiguë
La réaction aiguë du greffon se manifeste précocement après l’injection du greffon. En général dans les trois premiers mois après la transplantation. Les organes principalement touchés par la GVH sont la peau, le foie et le tube digestif.
GVH chronique
La réaction chronique du greffon contre l’hôte se produit plus tardivement, et quasi tous les organes peuvent être atteints. Les formes les plus fréquentes sont la GVH chronique cutanée, buccale, oculaire, pulmonaire et musculo-articulaire.