Quel est votre risque?
Votre risque est augmenté si vous avez déjà présenté une pré-éclampsie lors d’une précédente grossesse. Il dépend de la sévérité et de la précocité de la maladie.
Si vous avez une pré-éclampsie modérée et qu’il s’agit d’une première grossesse, vous avez un faible risque d’en refaire une lors d’une grossesse ultérieure (5-7%). Ce risque est encore plus faible si elle est survenue lors d’une deuxième grossesse et que la première grossesse s’est bien déroulée (< 1%).
Si vous avez fait une pré-éclampsie sévère ou si la maladie s’est développée tôt dans la grossesse (avant 34 semaines), votre risque d’en refaire une est élevé (25%). Cependant, les récidives sont souvent moins graves et plus tardives. Votre histoire personnelle ou familiale peut également influencer ce risque.
Facteurs généraux:
- l’âge inférieur à 18 ans ou supérieur à 40 ans
- l’obésité
- une origine africaine.
Facteurs génétiques:
- une histoire de pré-éclampsie chez votre mère ou votre sœur.
Facteurs liés à la grossesse:
- une première grossesse ou un nouveau partenaire
- une grossesse multiple (gémellaire).
Facteurs médicaux:
- une hypertension artérielle
- un diabète, qu’il soit présent avant ou se développant pendant la grossesse
- une maladie rénale chronique
- une maladie auto-immune.
Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs des caractéristiques détaillées ci-dessus, parlez-en à votre obstétricien.
Que pouvez-vous faire?
La prise d’aspirine à petite dose (100 mg), débutée dès le 1er trimestre de grossesse, pourrait être efficace pour prévenir une pré-éclampsie lors d’une nouvelle grossesse, en particulier dans les cas de pré-éclampsie sévère ou précoce.
+D'INFOS
Si vous souffrez d’obésité, d’hypertension artérielle ou d’un diabète, un bon contrôle de ces maladies avant une nouvelle grossesse peut diminuer le risque de récidive de la pré-éclampsie.