Le traitement est uniquement symptomatique. Des dermocorticoïdes topiques de classe III ou IV peuvent être appliqués en cas de prurit important.
Tant qu’une éradication des punaises sur le lieu d’exposition n’est pas effectuée, les piqûres surviennent. Différentes méthodes mécaniques et chimiques peuvent être utilisées. Elles doivent être utilisées de manière ciblée, en toute connaissance des caractéristiques de la punaise et de ses habitudes.
La méthode mécanique (sans utilisation d’insecticide) a l’avantage de ne pas provoquer de résistances. Certains moyens (aspiration, brossage à sec) diminuent et suppriment au maximum la charge parasitaire. Cependant, les œufs plus adhérents aux surfaces peuvent échapper à ces moyens. On pourrait utiliser dans ce cas-là le nettoyage vapeur qui tue les punaises à tous les stades de leur développement. La congélation ou le lavage en machine à plus de 55 degrés poursuivent le même but.
Si ces mesures sont inefficaces, il est nécessaire de faire appel à des entreprises professionnelles de désinfestation qui auront recours à d’autres méthodes physiques (nettoyage haute pression, restauration des lieux, chauffage du mobilier à 60 degrés).
La méthode chimique fait appel aux insecticides pour insecte rampant. Elle est d’autant plus efficace qu’elle est combinée à la lutte mécanique aux points stratégiques de passage des punaises. En effet, les punaises ayant échappé à la lutte mécanique seront tuées au contact de cet insecticide lors de leur prochaine sortie nocturne.
Cependant, si l’infestation est forte, le site devra impérativement être traité par un professionnel. Trois interventions à 10 jours d’intervalle sont nécessaires afin d’éliminer les formes immatures sortis des œufs n’ayant pas été atteint par les insecticides avant leur éclosion.
L’émergence de résistance aux insecticides étant favorisée par l’utilisation inappropriée d’insecticides, un recours aux entreprises professionnelles de la désinfestation est fortement recommandé.
Par ailleurs, lors de l’usage des insecticides, des précautions sont conseillées en raison de leur toxicité chez l’homme. En particulier, les pyréthrinoïdes peuvent causer des symptômes neurologiques, respiratoires et gastro-intestinaux.