La cardiomyopathie hypertrophique obstructive est la plus fréquente des maladies cardiaques d’origine génétique. Elle est responsable d’un épaississement du muscle cardiaque qui crée un obstacle à l’expulsion du sang vers les organes. Il en résulte un essoufflement à l’effort, des douleurs thoraciques à l’effort ou encore des malaises (le plus souvent à l’effort).
Diagnostic de la cardiomyopathie hypertrophique
Les médecins déterminent généralement le diagnostic de cardiomyopathie hypertrophique obstructive en fonction des symptômes, de l’examen clinique, d’une électrocardiographie et d’une radiographie thoracique. Le cathétérisme cardiaque est parfois. Comme cette cardiomyopathie est causée par une mutation génétique, des tests génétiques peuvent également être réalisés.
Traitements de la cardiomyopathie hypertrophique
Le traitement de cette maladie est d’abord médicamenteux. S’il est insuffisant, et que l’essoufflement à l’effort gène la vie courante, la chirurgie cardiaque (myomectomie chirurgicale) ou l’alcoolisation septale est proposée.
L’alcoolisation septale est une solution moins agressive. Son but est de créer un infarctus (détruire une petite partie du myocarde ) en y injectant de l’alcool. En rétrécissant le muscle cardiaque, l’obstruction gênant le fonctionnement du cœur diminue, de même que l’essoufflement à l’effort. La procédure est réalisée à l’aide d’un cathéter introduit par voie artérielle fémorale. L’intervention nécessite environ trois jours d’hospitalisation. Si les anomalies ne régressent pas, la pose d’un pacemaker est parfois nécessaire.