Plus la localisation du foyer épileptique est précise, plus les chances de libération des crises sont grandes, pour autant que le foyer se situe dans un tissu que l'on peut réséquer.
Dans la plupart des cas, les examens non invasifs suffisent pour poser le diagnostic. Ceux-ci comprennent:
- L’examen neurologique
- L’examen neuropsychologique
- L’enregistrement vidéo-EEG prolongé (électroencéphalographie)
- La tomographie par résonance magnétique de haute résolution (MRT)
- Les procédés de médecine nucléaire (tomographies PET, SPECT)
- Le procédé complémentaire d'imagerie à la base de la tomographie MR (par exemple, la spectroscopie, l'IRM fonctionnelle).
L'ensemble des examens ainsi que l'enregistrement de plusieurs crises typiques dure de 1 à 2 semaines et nécessite une hospitalisation aux HUG.
Dans 10 à 20% des cas, ces examens sont insuffisants pour identifier précisément le foyer et/ou les zones fonctionnelles essentielles. Dans certains cas, une évaluation invasive est conseillée. Des électrodes implantées (par un neurochirurgien) vont permettre de dissocier le foyer des zones essentielles.
L’unité dispose de toutes les techniques invasives (électrodes sous-durales, électrodes profondes, électrodes foramen ovale) permettant l'identification de structures cérébrales fonctionnelles importantes.