Un médecin peut proposer à son patient de participer à un essai clinique. La participation d'un patient est toutefois soumise à certaines conditions : on parle de critères d’inclusion, comme l’âge ou le stade de la maladie. Les critères de sélection sont rigoureux et il se peut que, malgré l’intérêt du patient, il ne pourra pas y participer.
Lorsqu’un médecin propose à un patient de participer à une étude clinique, il doit :
- lui expliquer les objectifs ainsi que les bénéfices attendus;
- lui décrire le traitement utilisé ainsi que les effets secondaires et risques possibles;
- lui présenter les examens de surveillance qui seront réalisés dans le cadre de l'essai et qui seront nécessaires pour l'évaluation de la réponse au traitement et pour l'évaluation de sa sécurité (mesures d'efficacité et mesures de sécurité).
Après l’explication de l’essai clinique, le patient dispose d’une période de réflexion suffisante pour décider d’y participer ou non. S’il décide de participer, il signe un « consentement » visant à prouver que le médecin l’a bien informé des contraintes liées à l’essai. Avant de prendre sa décision, le patient doit bien comprendre le but de l’étude et la différence entre la nouvelle thérapie et le traitement standard. Ce sera toujours le patient qui décidera et sa décision sera prise en toute liberté et en toute connaissance de cause.
Le refus de s’inscrire à un essai clinique ne mettra pas en cause la relation établie avec le médecin, ni la qualité de la prise en charge. A tout moment, le patient peut revenir sur sa décision sans que cela ait le moindre impact sur la qualité du suivi médical.