Les symptômes sont multiples, tels que des douleurs, des troubles fonctionnels des organes voisins. Parfois, aucun signe n’est ressenti et la maladie reste « silencieuse ».
Au début de la maladie, les douleurs surviennent essentiellement :
- pendant les règles ou au moment de l’ovulation
- pendant ou après les rapports sexuels
- lors des mictions
- dans la région du sacrum, sous la forme d’une lombalgie profonde
- lors de la défécation pendant les règles
- lors de l’insertion d’un tampon.
Des coliques et des douleurs du bas ventre diffuses sont aussi fréquentes. Puis, lorsque des adhérences et des cicatrices apparaissent, les douleurs surviennent de manière indépendante du cycle. Comme différents organes peuvent être atteints, les symptômes varient beaucoup d’une femme à l’autre.
Dans les premiers temps, l’endométriose entraîne des troubles assez légers qui, au fil du temps, deviennent de plus en plus intenses, parfois même intolérables. Toutefois, il n’existe pas toujours de lien entre l’intensité des troubles et le degré de sévérité de la maladie. Quelques foyers d’endométriose peuvent parfois déjà occasionner de violentes douleurs.
Beaucoup de femmes présentent non seulement des douleurs au niveau des foyers actifs d’endométriose, mais aussi des manifestations non spécifiques qui peuvent largement affecter leur état de santé. Ces symptômes sont :
- une sensation de malaise général
- des douleurs abdominales diffuses
- une sensation de pesanteur abdominale
- un manque de dynamisme
- une morosité
- une fatigue chronique
- des fluctuations de l’humeur.
+ INFO
Les douleurs dues à l’endométriose ont un impact sur la vie sociale et celle du couple. Ces répercussions sont prises en compte lors du diagnostic et du traitement. Le centre de l’endométriose des HUG propose, depuis 2016, une approche multidisciplinaire par différents spécialistes de la maladie.