Se concentrer, c’est maintenir son attention sur une tâche pendant un certain temps sans interruption malgré les distractions tout autour. Ces dernières peuvent être externes, comme des bruits, des informations visuelles, des odeurs plus ou moins agréables, ou internes, comme des sensations corporelles désagréables, des émotions, des pensées, etc. La concentration peut varier notamment en fonction de la fatigue et de l’état émotionnel. Elle est aussi très facilement touchée lors d’atteintes cérébrales. Plus la tâche est difficile, moins il est facile de se concentrer, car cela exige de mobiliser beaucoup d’énergie et de fournir un gros effort intellectuel.
Un manque de concentration peut être gênant dans des situations sociales (suivre un film ou des discussions en famille), de loisirs individuels (lecture d’un livre ou d’articles de journaux) ou professionnelles (réaliser une tâche jusqu’à la fin).
Reprendre progressivement
La règle d’or est de s’habituer progressivement. Vous forcer à vous concentrer trop longtemps peut avoir l’effet inverse, c’est-à-dire occasionner de la fatigue et une diminution de la concentration. Cela peut aussi provoquer de la dévalorisation (« je ne suis plus capable de faire les choses comme avant »).
Fixez-vous des petits objectifs réalistes et atteignables, même s’ils sont éloignés de votre capacité de concentration avant l’atteinte cérébrale.
Décomposez l’activité globale en plusieurs étapes et faites des pauses entre chacune d’entre elles.
Aménagez votre environnement et observez-vous
Dans la mesure du possible, éliminez les distracteurs externes :
- travaillez dans des endroits calmes
- mettez un casque pour neutraliser le bruit
- rangez votre plan de travail
- mettez votre téléphone portable sous silencieux
- etc.
Il est recommandé d’identifier les moments dans lesquels vous atteignez le mieux vos objectifs (soyez à l’écoute de votre état émotionnel ou état de fatigue, etc.).