Adresse

Service biomédical et équipments
Boulevard de la Cluse 77
1205 Genève
Suisse

Hervé Jacquemoud
Hervé Jacquemoud
Chef de service

Réalisations du service Biomédical et Equipements

Voici quelques exemples de réalisations parmi les nombreux dossiers gérés par le Service biomédical et équipement (plus de 100) :

Chaîne Sysmex – Laboratoire d’hématologie

Chaîne SysmexDepuis quelques années déjà, le département Diagnostique des HUG se prépare à l’ère du numérique.

Pour Patrick Cohen, responsable du laboratoire d’hématologie cela représente un véritable changement de paradigme. « Au début des années 80, la plupart des techniques utilisées pour réaliser des dosages étaient manuelles ou semi-automatiques, les laboratoires traitaient un volume quotidien d’analyse restreint. Aujourd’hui pour donner l’exemple de l’hématologie de routine ce sont près de 1'200 échantillons qui peuvent être analysés quotidiennement. Pour arriver à une telle efficience, il a fallu développer depuis près de 40 ans de nouveaux instruments d’analyse et de nouveaux outils informatiques capables de traiter les volumes d’échantillons toujours croissants auxquels les laboratoires modernes sont confrontés quotidiennement quelle que soit leur discipline. Cela a permis une augmentation très significative de la capacité de traitement des échantillons, une diminution du délai de rendu des résultats et une augmentation de l’expertise avec l’implémentation depuis quelques années de l’intelligence artificielle ».

En première ligne des analyses, le laboratoire d’hématologie reçoit des échantillons des services et des unités des HUG, mais également d’autres laboratoires du canton de Genève. Il travaille en étroite collaboration avec le service d’hématologie clinique. « Quelle que soit l’origine de l’échantillon, les process mis en place au laboratoire doivent être capables de dépister une anomalie afin d’aider le médecin à poser un diagnostic, de lui permettre d’effectuer le suivi d’une pathologie connue ou d’évaluer la réponse à un traitement », précise Patrick Cohen.

Chaîne SysmexDans la pratique, le médecin effectue une demande d’analyse via une prescription informatisée. Cette demande génère un code barre qui est collé sur l’échantillon de sang adressé au laboratoire. Parallèlement la demande informatique est adressée dans le logiciel du laboratoire puis aux automates d’hématologie via un logiciel d’interface ou middleware. Les analyses prescrites par le médecin sont réalisées. Si les résultats sont dans les valeurs normales attendues pour le patient en fonction de son âge et de son sexe ils redescendent dans l’informatique et sont disponibles pour consultation par le médecin. En cas d’anomalie détectée, qu’il s’agisse d’une anomalie qualitative ou quantitative sur l’une des 3 lignées hématologiques explorées (globules rouges, globules blancs ou plaquettes) les résultats sont bloqués en attente d’une expertise humaine réalisée par les techniciens en analyses biomédicales (TAB). Cette expertise intègre désormais, outre l’examen classique du frottis sanguin au microscope optique, l’implémentation de l’intelligence artificielle sous la forme de différents algorithmes permettant le dépistage d’éventuelles interférences sur les méthodes de dosage utilisées et le dépistage de différentes pathologies sous-jacentes, et l’arrivée très prochainement de l’imagerie numérique.

En janvier 2023, la chaîne d’automates d’hématologie Sysmex qui réalise les analyses de routine a été modernisée et ce afin de répondre à plusieurs impératifs. D’une part, il fallait remplacer un certain nombre de modules devenus obsolètes, d’autre part il était important de revoir la gestion du flux des échantillons afin d’augmenter l’efficience de cette chaîne et d’améliorer encore le délai de rendu des résultats. Enfin, il était important d’intégrer la numérisation comme cela a déjà été réalisé dans d’autres secteurs du département Diagnostique, notamment en Radiologie et en Pathologie. 

Au moment de l’installation, la nouvelle chaîne devant être installée en lieu et place de l’ancienne, tout l’enjeu consistait à réaliser les travaux sans occasionner de rupture d’activité et donc ne pas interrompre le rendu des résultats. La stratégie a été de mettre en place une solution analytique de backup avant l’intervention sur la chaîne à proprement parler. Puis, les techniciens du fournisseur ont réalisé un prémontage des nouveaux modules dans un local annexe ce qui également permis de former le personnel du laboratoire sur ces nouveaux modules en amont de leur implémentation en routine. Enfin, les modules devenus obsolètes ont été démontés de façon séquentielle et parallèlement au montage des nouveaux modules, autorisant ainsi la poursuite de l’activité et donc le rendu des résultats. « La phase finale de ce projet consistant dans le démontage des anciens modules et l’implantation des nouveaux n’a duré que trois jours et demi. Cela représente un véritable exploit tant pour le temps des travaux en lui-même que pour leur impact sur l’activité du laboratoire. En effet, cette opération a été quasiment transparente pour tous les autres services des HUG qui ne se sont pas rendu compte que nous réalisions cette transformation. Je me permets de souligner ici la qualité des travaux préparatoires réalisés en amont tant par le fournisseur Sysmex que par les différents acteurs impliqués au sein des HUG et sans lesquels une telle réussite aurait été impossible » nous dit Patrick Cohen. En effet, une telle réalisation a également sollicité la coordination de plusieurs corps de métiers du DEX, de la DSI et de l’informatique des laboratoires. Nous profitons de cet article pour leur adresser nos remerciements.

Enfin, la nouveauté de cette nouvelle chaîne d’automates réside en l’acquisition d’un microscope automatisé DI-60 qui va permettre la numérisation des frottis sanguins et la réalisation des répartitions leucocytaires de façon complémentaire à la méthode classique réalisée au microscope optique. Le DI-60 se compose d’un système d’acquisition d’images (une caméra digitale couplée à des objectifs de microscope), d’un ordinateur qui héberge l’algorithme qui va classer les cellules, et d’un écran sur lequel s’affichent les cellules classées. Le microscope automatique va dans un premier temps parcourir la lame au faible grossissement afin de localiser les leucocytes, puis passe au fort grossissement en immersion afin de les séparer et de les identifier. Les images numérisées sont pré-classées individuellement grâce à l’algorithme qui les identifie en fonction de différents paramètres (taille, forme, couleur, granulations, …). Les cellules pré-classées apparaissent à l’écran sur un mur d’images rangées par types cellulaires (leucocytes, érythrocytes, thrombocytes) et sous-types pour les leucocytes (neutrophiles, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, monocytes, …), puis le Technicien en Analyses Biomédicales (TAB) en charge réalise la phase de validation technique en validant le pré-classement ou en le corrigeant le cas échéant. Ce type d’automate apporte de nombreux avantages. La lecture des frottis sanguins est rapide et standardisée, la traçabilité est complète et l’archivage des images est possible ce qui autorise le partage d’informations et la télémédecine dont l’importance a été mise en exergue lors de la pandémie de covid19. Il constitue également un excellent outil pour l’enseignement et la formation continue même s’il ne dispense pas du microscope optique qui reste la formation initiale à instaurer pour toute personne débutant sa formation en hématologie cellulaire.

Le laboratoire se trouve ainsi doté d’une chaîne d’automates en hématologie moderne, répondant aux tous derniers standards internationaux, et adaptée d’une part au volume d’activité et d’autre part à la complexité des pathologies auxquelles les laboratoires sont confrontés aujourd’hui.

Article co-rédigé avec le Dr sc Patrick Cohen – Responsable du Laboratoire d’hématologie HUG

Accélérateur linéaire Cyberknife®

CyberknifeDepuis septembre 2022, les HUG font partie des établissements hospitaliers en Suisse qui disposent d’un Cyberknife® S7.

Utilisé en radiochirurgie, le Cyberknife® est un équipement qui utilise les rayons X de haute énergie d’un accélérateur linéaire de particules. Il est composé d’un ensemble de technologies de pointe qui permettent de délivrer des doses de rayonnement de haute précision. 

La zone à traiter va tout d'abord être déterminée à l'aide d'un examen d’imagerie (taille, forme, zone, etc.) et d'une planification complexe. Pendant le traitement, un système d’imagerie avec deux sources de rayons X au plafond et des détecteurs correspondants au sol, permettent de synchroniser en temps réel les mouvements du corps du patient, comme la respiration et ceux de la zone à traiter, avec une rectification possible en tout temps (tracking). 

Après avoir installé le patient sur la table de traitement dans une position optimale par rapport à la zone à traiter, l’atteinte de cette zone est aussi facilitée par la mobilité du bras articulé du robot (inclinaison de 6 degrés de liberté). 

Dans cet espace de travail en 3D, le robot peut envoyer jusqu’à 12 incidences de tirs différentes. Autrement dit et si on prend l’exemple d’un point à traiter en intracrânien, avec les 179 nœuds et deux collimateurs, on aura plus de 4000 faisceaux disponibles qui agiront sur la lésion ou le cancer à traiter.

Le canon du robot contient un accélérateur de particules linéaire de 6 MV et celui-ci se termine par un collimateur interchangeable automatiquement au cours de la séance avec trois types de collimation secondaire (Fixe, l’Iris et le MLC). 
Outre la puissance évoquée plus haut, qui permet de réduire le nombre de séances (entre 1 et 5 selon le type de pathologie), c’est aussi la précision submillimétrique occasionnée par la convergence des faisceaux d’irradiation qui va préserver les tissus environnants et permettre une diminution importante des effets secondaires.

Le Service de radio-oncologie est le seul du canton à proposer toutes les possibilités thérapeutiques.

Le Service de radio-oncologie complète ses équipements avec le Cyberknife®, un appareil de traitement stéréotaxique plus efficace contre les tumeurs et limitant les effets sur les tissus sains. Le service offre ainsi aux patients et patientes toutes les possibilités de traitements encadrés par une équipe multidisciplinaire.

La radio-oncologie connaît comme les autres domaines de l’oncologie des évolutions importantes avec un impact direct sur la qualité de vie et la survie des patient.es. Le Cyberknife® l’illustre parfaitement en permettant des traitements de radiothérapie à la fois précis et puissants. Grâce à la synchronisation avec la respiration et le tracking des mouvements du corps, l’appareil, un accélérateur linéaire monté sur un bras robotisé, corrige en permanence sa position et délivre des doses importantes de rayons sur la tumeur avec une extrême précision tout en préservant les tissus sains. 

Cette technologie est particulièrement utile pour les tumeurs mobiles (poumon, prostate) ou celles difficilement accessibles (cerveau). Pendant le traitement, si la tumeur bouge, le robot corrige automatiquement la focalisation de l'irradiation.  La radiothérapie stéréotaxique est également un atout pour traiter lors d’une même séance, en toute sécurité, les cancers présentant des lésions multiples.

Cette approche complète l’arsenal thérapeutique  (radiothérapie par modulation d’intensité et guidée par l’image avec asservissement respiratoire, radiochirurgie, curiethérapie, irradiation corporelle totale, hyperthermie,  radiothérapie peropératoire, radiothérapie superficielle, radiothérapie métabolique) dont disposent les experts et expertes du Centre des cancers. Lors de réunions hebdomadaires appelées tumor boards, ces médecins de spécialités différentes, toutes unies contre le cancer, proposent des traitements adaptés à chaque patient, comme notamment la chirurgie, la radiothérapie, et les traitements systémiques (chimiothérapie, traitements ciblés, immunothérapie).

Pourquoi le Cyberknife aux HUG ?

Le service de radio-oncologie HUG est un centre de référence cantonal avec la mission d’offrir des prestations complexes et de pointe, telles que les irradiations ou re-irradiations stéréotaxiques complexes.

Les traitements stéréotaxiques, lors desquels de très fortes doses sont délivrées en peu de séances avec un effet ablatif sur les tumeurs, connaissent une croissance importante depuis leurs premières implémentations il y a une vingtaine d’années. Il est attendu que les nouvelles pratiques oncologiques, telles que, par exemple, le screening pour les lésions pulmonaires chez les fumeurs, ou l’émergence de la situation oligométastatique ou oligoprogressive vont encore augmenter les indications de cette prestation, qui actuellement représente 30% de l’activité du service. La complexité de ces traitements de précision, y compris la complexité des re-irradiations qui deviennent de plus en plus indiquées, suite au succès des traitements systémiques, font qu’un outil spécifique à la stéréotaxie, tel que le Cyberknife, devient indispensable à notre service. Cet outil ouvre les possibilités thérapeutiques, d’autant plus qu’il est géré par une équipe hautement spécialisée avec des expertises spécifiques aux différentes pathologies.

Finalement, la mise à jour de notre plateau technique au niveau de la curiethérapie, de la radiothérapie superficielle, de deux accélérateurs miroirs couplés avec des scanners de surface et des modules d’asservissement respiratoire, afin d’optimiser encore plus le flux et raccourcir les délais de prise en charge, rendent notre plateau technique complet et cohérent pour une prise en charge de pointe offerte aux patient.es genevois.es.  

Article co-rédigé avec la Pre Pelagia Tsoutsou, Médecin cheffe du Service de radio-oncologie des HUG

Radiologie interventionnelle

radiologie interventionnelle La radiologie interventionnelle peut représenter une alternative intéressante à la chirurgie. Elle est une solution de diagnostique et de traitement supplémentaire au service du patient. L’installation de la Salle 13 est spécialisée dans les actes de neuroradiologie interventionnelle. Elle permet la réalisation d’examens tels que les artériographies et des embolisations cérébrales, mais également des actes sur le digestif, les veines périphériques (par exemple en cas d’insuffisance artérielle des membres inférieurs) et en oncologie.

Depuis les premiers plans réalisés en 2020, une équipe de travail pluridisciplinaire s’est penchée sur les organisations des flux patients, des personnels en anesthésie et en radiologie, sur les stocks de consommables ainsi que sur l’ergonomie de cette nouvelle salle. Une veille technologique des équipements et un appel d’offres ont permis de porter notre choix sur une salle biplan modèle Azurion de la marque Philips. 
Après 6 mois de travaux, elle peut accueillir le premier patient en février 2022.

Outre la conception de cette salle biplan, des équipements annexes sont venus compléter l'installation ; un bras technique qui optimise la zone d’anesthésie et une gestion des flux vidéos pour développer l’accompagnement et le suivi des gestes en salle. 

De plus, les armoires sont vitrées pour améliorer la gestion des stocks et augmenter la réactivité visuelle. Le concept de la salle a été repensé avec un SAS de préparation pour les patients, un poste de commande fermé pour l’isolation phonique et une ventilation plus efficace. Enfin un design moderne avec une paroi de verre en guise de mur a été montée pour donner une ambiance apaisante qui bénéficie au personnel soignant et aux patients. 

Nous tenons à remercier toute l’équipe projet : les techniciens en radiologie, les médecins et anesthésistes, l’architecte, l’ingénieur travaux, les informaticiens et les techniciens de maintenance pour leur professionnalisme, leur solidarité et la bonne humeur du groupe ; ingrédients qui ont permis de mener à bien ce projet complexe et ambitieux pour un résultat à la hauteur des attentes des utilisateurs.

Crédit photo Monica Fuertes

HIFU - Ultrasons Focalisés de Haute Intensité

HIFULes HUG viennent d’installer le premier système d’ultrasons focalisés à haute intensité en Suisse romande. Ce dispositif permet la mise en place d’une nouvelle approche thérapeutique appliquée au cerveau, en particulier dans les pathologies extrapyramidales telles que tremblement, dystonie et syndrome parkinsonien. Cette technique consiste à générer une lésion de petite taille stratégiquement placée de sorte à produire un effet thérapeutique ciblé, sans recourir à une craniotomie et sans nécessiter une incision cutanée. Son installation a nécessité une coordination particulière entre les différentes équipes cliniques, techniques, informatique des HUG ainsi qu’avec les compagnies liées au projet. Les premiers patients pourront être accueillis dès le mois de mai 2021.  

La salle de rythmologie des HUG déménage et fait peau neuve

Salle de rythmologie

La rocade de la deuxième salle d’électrophysiologie concrétise le projet de regroupement de toute l’activité de rythmologie et de pacemakers des HUG.

Elle ouvre ses portes le lundi 8 mars 2021 et se rapproche ainsi du secteur GIBOR, salle d’électrophysiologie intra-opératoire avec IRM.

Equipée d’un système d’imagerie biplan de marque CANON, la salle d’une superficie de plus de 70m2 bénéficie d’un espace de travail ergonomique et adapté à l’activité. Des bras techniques améliorent la circulation et le zoning en salle. L’aménagement permet de mutualiser les stockages et équipements entre les deux salles tout en respectant le flux de travail des équipes. Le SIB remercie sincèrement les équipes médicales et techniques pour cette belle réalisation.

Un deuxième scanner dans le service de radiologie des urgences des Hôpitaux Universitaires de Genève

CT Urgences

Dans le cadre de la restructuration des urgences des Hôpitaux Universitaires de Genève, le service de radiologie s’est équipé d’un deuxième scanner. Ce scanner modèle Edge vient compléter ainsi le scanner double tube Force de chez Siemens déjà en place.

Tous les équipements et accessoires ont été pensés pour rendre cette salle d’examen la plus ergonomique pour les utilisateurs : Injecteur plafonnier, lève-malade motorisé, ambiance d’apaisement pour le patient. Le module interventionnel complète la configuration de ce scanner qui permettra une prise en charge patient optimisée.

Crédit photos Monica Fuertes

 

Système de Tomographie volumique à faisceau conique (CBCT) 7G NEWTOM

Depuis la fin 2020, le service de radiologie des HUG est le premier et l’unique site en Suisse à disposer du nouveau système d’imagerie CBCT 7G de marque Newtom.

Cet équipement de dernière génération permet de réaliser des examens 2D et 3D de haute précision sur les patients en position horizontale (immobilisation du crâne et limitation des artefacts de mouvement) ou assise.
Son tunnel de 77cm de diamètre permet de garantir l’accessibilité, la sécurité et le confort pour la globalité des patients adultes et pédiatriques. Ce scanner à faisceau conique offre une qualité d’images optimale avec une réduction significative de la dose particulièrement adaptée pour les examens ORL, maxillo-faciaux, dentaires et également en orthopédie (articulations et rachis).

Il vient compléter l’arsenal diagnostic offert par les scanners (CT/TDM) et les équipements radiologiques 2D conventionnels.

Stérilisation centrale - Laveurs-désinfecteurs d'instruments

Stérilisation centrale

Une des deux zones de lavage de la Stérilisation centrale des HUG est dotée de la dernière génération d’équipements pour assurer le lavage et la désinfection des instruments chirurgicaux. C’est un ensemble de dispositifs de la société Belimed qui a été choisi dans le cadre d’un appel d’offre. Ce secteur dispose désormais de quatre laveurs-désinfecteurs d’instruments de type WD290 IQ et d’un robot de chargement WA290.

Les laveurs-désinfecteurs offrent chacun une capacité de traitement de 15 paniers par heure et sont chargés automatiquement grâce à une navette robotisée qui achemine les racks d’instruments dans les chambres de lavage disponibles. Cette configuration permet de limiter les opérations de manutention et favorise le lissage du flux de travail dans les zones de lavage et de conditionnement comparativement à l’usage des anciens tunnels de lavage.

Avec l’augmentation des espaces de travail situés de part et d’autre de la ligne de lavage-désinfection et l’introduction d’un dispositif d’automatisation, cette opération contribue à l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs.

A court terme, ce concept d’installation pourra être dupliqué dans le cadre du remplacement des anciens matériels du second secteur de lavage. Il sera ensuite amené à évoluer avec l’ajout de laveurs et de navettes de chargement et de déchargement pour équiper la future stérilisation des HUG.

Echographes obstétrique

Echographes obstétrique

L’intégralité du parc des services d’obstétrique, de la consultation et médecine fœtale aux salles d’accouchement, a été renouvelée sur la période 2019-2020. Cette opportunité de veille technologique a permis aux HUG de redéfinir leurs besoins : utilisateurs (formation, disponibilité, prêt de machine, etc.), maintenance (mise à disposition des pièces, SAV, échographe de back­up, etc.) et sécurité informatique (assurance de la conformité des DM).

En partenariat avec les référents utilisateurs terrains, des essais se sont déroulés dans les différents services avec plus de 12 échographes sur une période de 5 semaines. L'évaluation des systèmes s’est portée sur la qualité image, la facilité d’utilisation et protocoles à disposition, des outils et logiciels pour la détection des pathologies, la connectivité et la disponibilité des fournisseurs. Nous sommes ainsi arrivés à une remise à niveau des prix pour un marché de référencement sur plusieurs années facilitant les prochaines commandes d'échographes par le service d’obstétrique.

Ainsi, parmi les fournisseurs en compétition, le choix final s’est porté sur les échographes de la société Canon qui ont su se démarquer auprès des utilisateurs notamment par une excellente qualité d’image, permettant la détection des textures à différentes profondeurs. Déployés depuis le premier trimestre 2020, les échographes de consultations répondent aux besoins cliniques et l'ergonomie des systèmes facilite le déroulement des examens.

Système ECHOPULSE

Système ECHOPULSEPour le traitement non invasif des nodules thyroïdiens par ultrasons focalisés à haute intensité (HIFU). Ce sont les unités de Chirurgie thoracique et d’endocrinologie qui ont présenté un projet pour l’acquisition de cette nouvelle technologie auprès de la Commission d’évaluation des nouvelles technologies (CENT). Le système Echopulse de Théraclion est l’unique système de thérapie extracorporelle, par ultrasons focalisés à haute intensité (HIFU) sous guidage échographique validé pour traiter de façon non invasive les nodules thyroïdiens bénins. Cette plate-forme permet par ailleurs de traiter les fibroadénomes du sein via un module logiciel spécifique.

Une extension d’indications vers le traitement des tumeurs malignes est en cours d’investigation pour le cancer du sein en combinaison avec l’immunothérapie, en couplage avec la radiothérapie.
La plateforme ECHOPULSE développée par la société THERACLION permet le traitement thermo ablatif par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) des nodules bénins de la thyroïde.
Le guidage est assuré par imagerie échographique (sonde 5-10MHZ) pour la planification et l’imagerie en direct de la zone à traiter. L’interface utilisateur est tactile, elle permet de définir par contourage la zone à traiter et la sélection des patterns et paramètres FUS.
La tête de visualisation et traitement (VTU) est robotisée et dispose d’un système détection de mouvement laser. Le transducteur thérapeutique de 3 MHZ offre une focale de 38mm et une précision de 1mm du point focale.Système ECHOPULSE

Le traitement est non invasif, réalisé en ambulatoire, sous sédation consciente. L’hypnose ou l’usage de masque de réalité virtuelle sont envisageables pour conditionner le patient devant rester parfaitement immobile durant le traitement.
Le système est validé pour l’ablation des nodules thyroïdiens et des fibroadénomes du sein (CE en 2012). Une variante SONOVEIN pour le traitement des varices est également commercialisée (CE en 2019).

2019

Un nouvel irradiateur par rayons X pour le traitement des Produits sanguins labiles (PSL)

Irradiateur par rayons X pour PSL

Du fait des pressions internationales formulées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) à l’égard de l’utilisation d’équipements dotés de technologies avec utilisation de sources radioactives de haute activité, l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) s’est doté de la base juridique nécessaire depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance révisée sur la radioprotection. 
En particulier, pour le Laboratoire d’Immuno-Hématologie Transfusionnelle (LIHT).

Un projet consistant à évaluer les modifications nécessaires à apporter en termes de sécurité a donc vu le jour pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires. 

Pour rappel, un irradiateur est utilisé dans le traitement de produits sanguins labiles (PSL) réalisés au LIHT, et destiné aux patients avec une greffe et aux enfants prématurés. 
Dans ce contexte, une alternative, mise en évidence grâce à la veille technologique, a permis d’identifier une autre technologie pouvant répondre aux différentes exigences. Etayée par plusieurs études, la technologie basée sur une irradiation par rayons X peut venir suppléer l’utilisation de source au Césium 137 pour le traitement des PSL.

Ainsi, dès la fin 2019, les HUG se sont équipés d’un irradiateur modèle RS 3400 du constructeur Rad Source doté de son tube Quastar pour délivrer la dose ad hoc. A noter que l’ancien irradiateur a été démantelé, sous le contrôle de l’OFSP, par le prestataire Grad Service.

Création d'un secteur "3D" avec technologie EOS et Cone-Beam CT

Création d'un secteur "3D" avec technologie EOS et Cone-Beam CTL’appareil radiologique EOS-Charpak est un système qui permet la radiographie simultanée face et profil des longs axes de l’appareil locomoteur, tels que la colonne vertébrale, les membres inférieurs ou le corps entier. L’examen est réalisé en position de charge et permet donc d’analyser la statique globale, sans artéfacts des matériaux orthopédiques. Par ailleurs, comme il utilise des détecteurs ultra-sensibles, la dose d’irradiation est bien inférieure aux radiographies habituelles.

Le Cone-Beam CT est quant à lui un mini scanner. Cette technologie peut se substituer à la radiographie pour des pathologies très fines, comme une fracture du scaphoïde. Elle réalise des CT pour les extrémités (main-poignet, pied-cheville, coude, genou) permettant des examens radiologiques en coupes (2D) et en reconstruction 3D en position debout et donc également en fonction de charge. Contrairement aux radiographies de projection, cette technologie prend en compte le caractère dynamique qui est plus précis et réaliste pour la démarche thérapeutique en orthopédie. 
système EOS

Depuis juillet 2010, le service de Radiologie pédiatrique bénéficiait déjà d’un système EOS. Fin 2018, un nouveau « Secteur 3D » regroupant ces deux technologies a été déployé dans le service de Radiologie centrale (adulte), afin de répondre en particulier aux fortes demandes en Orthopédie.

Imagerie nucléaire cyclotron et N13-ammonia

Cyclotron IBA Cyclone 18/9

Les HUG ont remis à niveau en août 2019 leur cyclotron à usage radiopharmaceutique de marque IBA. Ce dispositif sert à fabriquer des atomes radioactifs qui, après synthèse chimique, entrent dans la composition des radio-traceurs injectables. Ils sont utilisés en médecine nucléaire pour l’imagerie diagnostique des patients. 

Depuis le printemps 2019, parmi les produits radioactifs fabriqués par l’Unité Cyclotron, nous trouvons le N13-ammonia dont on se sert pour les examens cardiovasculaires et notamment pour l’évaluation de l’apport sanguin vers le myocarde. Il doit être injecté chez le patient quelques minutes seulement après sa fabrication, en raison de sa très courte durée de vie radioactive (demi-vie 10 minutes). Ainsi, pour que les patients bénéficient d’une technologie de pointe et pour obtenir un diagnostic plus précis, les examens au N13-ammonia sont désormais pratiqués sur des imageurs PET-CT au lieu des traditionnelles scintigraphies au Technicium. 

cyclotron et N13-ammoniaDans le cadre de la protection à l’exposition du personnel de Médecine nucléaire qui manipule ces produits, avec environ 1'600 examens par année, l’acquisition d’un automate d’injection spécifique (Lemerpax Posijet) à la préparation des seringues de N13-ammonia est également devenue indispensable pour la limitation de dose cumulée reçue par les manipulateurs.
 

Agrandissement du robot de distribution des médicaments

Agrandissement du robot de distribution des médicamentsInstallé en 2011 à la Pharmacie centrale des HUG, un premier double robot de distribution des médicaments de marque BD est opérationnel depuis cette date. Les principaux avantages de ce dispositif automatisé sont : une meilleure gestion des stocks de médicaments et des dates de péremption ainsi qu’une amélioration de la traçabilité. Pour absorber l’augmentation d’activité de ce mécanisme tout en modernisant les chargeurs automatiques, une troisième ligne de distribution est installée. Avec l’ajout de ce troisième élément et une meilleure performance du nouveau chargeur, le nombre d’articles gérés passera de 50'000 à 70'000 boites.

Cela aura comme autre avantage de réduire la charge de travail de l’équipe de distribution. Enfin, ces chargeurs seront équipés d’un lecteur pour scanner le numéro d’identifiant unique à chaque boite de médicament. Cette amélioration permettra aussi de répondre par anticipation à la Directive Européenne (2011/62/EU) sur la sérialisation des boites de médicaments.

Equipements du Laboratoire de physiologie respiratoire

Equipements du Laboratoire de physiologie respiratoireDurant l’été 2019, le Laboratoire de physiologie respiratoire du service de pneumologie a bénéficié d’une transformation majeure avec l’augmentation et la modernisation de ses équipements d’explorations fonctionnelles et de ses locaux. Doté d’une équipe technique et médicale spécialisée dans le diagnostic et le suivi des pathologies pulmonaires, ce laboratoire de physiologie respiratoire réalise des tests spécifiques et des bilans complets d’exploration pour les patients hospitalisés ou en ambulatoire. Ces tests peuvent être : examen de la fonction pulmonaire avec/sans diffusion libre du CO, ergospirométrie, mesure de la force des muscles respiratoires, test à la méthacholine, hyperréactivité bronchique à l'effort, test d'effort pneumologique, hyperventilation. 

Depuis 2013, le nombre de patients pris en charge chaque année a progressé d’environ 40%, pour s’établir à un peu plus de 4000 en 2016. Une partie de cette augmentation est due au fait que le Laboratoire réalise de plus en plus d’examens en ambulatoire (environ 75% pour 2016). 

Pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population, le plateau technique a été totalement renouvelé et augmenté avec des équipements de dernière génération du fabricant allemand Geratherm. Nous avons ainsi fait l’acquisition de deux nouveaux systèmes de tests d’effort cardio-pulmonaire (CPET) de type Ergostik, trois cabines de pléthysmographes de type Bodystik et d’un système de spirométrie diffusion de type Diffustik. Ces équipements connectés en réseau s’appuient sur une solution logicielle (BlueCherry) qui permet de dématérialiser et d’exploiter au mieux les données produites lors des examens, ainsi que de favoriser le travail des collaborateurs. 

Des travaux d’extension et de rénovation des locaux ont également été menés afin d’apporter plus de confort et d’ergonomie aux utilisateurs et aux patients, en favorisant la lumière du jour et l’espace autour de chaque plateforme de test. Les locaux de test d’effort ont été doublés et disposent de vestiaires individuels pour améliorer le flux de travail et limiter le temps d’attente.
Ce projet a également eu pour objectif de faciliter l’accès aux équipements pour des patients présentant un handicap (moteur) ou une obésité et permettre ainsi que les examens se fassent dans des conditions optimales.

i-OCT Tomographe en cohérence optique intra opératoire : intégré au microscope de chirurgie ophtalmologique

microscope de chirurgie ophtalmologiqueLa tomographie à cohérence (OCT) est une technologie d'imagerie en coupe qui permet de visualiser les couches des segments antérieurs et postérieurs de l'œil avec une extrême précision. Cette technologie a été introduite en milieu opératoire pour compléter l’imagerie microscopique et ainsi améliorer la précision et la qualité du geste chirurgical.

Le service d’ophtalmologie des HUG est un des premiers sites en Suisse à disposer du système d’OCT intra-opératoire (iOCT) Enfocus de Leica. Ce système se compose d’une unité de visualisation et de traitement d’images couplée à un module d’acquisition qui est  intégré au microscope et fixé en amont de l’objectif. Il permet de mettre en correspondance, en temps réel, l’image OCT avec l’image visualisée dans les oculaires du microscope par le chirurgien. Tomographe 

La version Ultra Deep qui équipe le bloc opératoire d’ophtalmologie servira prin- cipalement aux chirurgies du segment antérieur (greffes de cornées, glaucome, etc.) nécessitant une visualisation du tissu en profondeur plus importante (11.1mm) avec un large champ de vue latéral de 20mm et une résolution axiale de 9µm. Lors des interventions chirurgicales cornéennes lamellaires avancées, telles que les procédures DMEK (kératoplastie endothéliale de membrane de Descemet) et DSEAK (kératoplastie endothéliale automatique par le stripping de Descemet), cela permet au chirurgien de confirmer l'orientation correcte du tissu de donneur, et ainsi d'éviter toute chirurgie de suivi correctrice.

Distributeur automatique de vêtements professionnels<

Distributeur automatique de vêtements professionnelsEn octobre 2019, les HUG procèdent au remplacement du distributeur automatique de vêtements professionnels dans le bâtiment Opéra.
Tout comme l’ancienne installation de 1995, celles dont disposent les autres sites comme Beau-Séjour, Loëx, Trois Chêne ou Bellerive, et la supervision de distribution basée à la centrale de traitement du linge de Belle-Idée, c’est la marque Metalprogetti qui est partenaire des HUG.

Un remplacement partiel de l’installation fut d’abord envisagé, mais les modifications ne permettaient pas la nette amélioration de cadence que le remplacement intégral nous offre finalement. En effet, le nombre de cases sur les convoyeurs de distribution passe de 7'000 à 10'075, il y a deux portes de plus pour le retour des vêtements sales (5 vs 3) et deux portes de plus pour la distribution (7 vs 5).

Au niveau des locaux, le nouveau système étant plus grand que le précédent, l’utilisation des surfaces a été optimisée sans dégrader les flux de travail et l’ergonomie pour les opérateurs.

Après 1 mois de travaux, le nouveau distributeur est opérationnel. Le travail des collaborateurs du STDL (Service de traitement et distribution du linge) est facilité et leur sécurité garantie. Pour les utilisateurs HUG, le système est équipé d’une meilleure interface graphique et il leur est possible de sélectionner jusqu’à 3 vêtements journaliers et 7 vêtements par semaine.

Nouvel accélérateur linéaire de radiothérapie

Nouvel accélérateur linéaire de radiothérapieL'installation d'un nouvel accélérateur de particules pour la prise en charge du cancer par radiothérapie a débuté aux HUG en janvier 2019.
Ce nouveau modèle TrueBeam est doté des dernières avancées technologiques en termes de possibilités de traitements. En effet, la formation du faisceau est réalisée par un collimateur haute définition de 120 lames, permettant la réalisation de très petits champs.

Avec la fonctionnalité HyperArc, la radiochirurgie crânienne est possible notamment avec le traitement de plusieurs métastases par faisceaux non coplanaires et isocentre unique. La machine est également pourvue d'imagerie embarquée MV et kV afin de vérifier le positionnement du patient. A ceci s'ajoute une optimisation de la sécurité des traitements, car cet accélérateur linéaire est aussi équipé d'un système de tracking Calypso et un système de monitoring de surface.

2018

Système de photothérapie UVA1

Système de photothérapie UVA1

Le service de dermatologie des Hôpitaux Universitaires de Genève dispose du nouvel équipement de photothérapie XENIA fabriqué par la société allemande MEDISUN. Cette cabine, avec une architecture horizontale et ouverte, est la première installée en Suisse Romande. Elle dispose de 72 sources Xénon délivrant des rayons lumineux à dose élevée dans un domaine spécifique du spectre ultraviolet appelé UVA-1. 

Elle permet la mise en œuvre des protocoles adaptés au traitement de différentes pathologies cutanées, selon les recommandations actuelles, telles que l'eczéma atopique aigu sévère, l'eczéma chronique, les plaques de morphée, le prurigo, les lymphomes cutanés ou le lupus systémique.

Son interface de commande informatisée permet d’appliquer et de mémoriser les différents protocoles selon les objectifs de dosimétrie prévus pour les séances de photothérapie sur le corps entier ou sur une zone cutanée spécifique du patient.

Laser CO2 pour les chirurgies gynécologiques et ORLD'un point de vue ergonomique, et contrairement aux cabines verticales qui sont généralement utilisées, ce dispositif non-clos permet que la séance se déroule en position couchée. C'est un gain notable pour le patient en matière de confort et de sécurité, car cette position écarte les risques de claustrophobie ou de perte d'équilibre. Enfin, cette ergonomie peut aussi s'adapter à des personnes qui présentent une mobilité réduite.

Laser CO2 pour les chirurgies gynécologiques et ORL

Les radioscopies mobiles du bloc opératoireTrois nouveaux lasers chirurgicaux équipent depuis l’été 2018 les blocs opératoires de gynécologie et d’oto-rhino-laryngologie (ORL) des HUG. Il s’agit de systèmes de dernière génération Acupulse ST40 de marque Lumenis qui intègrent des programmes de traitement et des accessoires optimisés pour ces spécialités. Ils offrent différents réglages et modes de délivrance du faisceau laser (continu, pulsé, super-pulsé) permettant l’obtention des effets tissulaires recherchés lors des procédures chirurgicales (vaporisation, incision, excision, ablation ou photocoagulation). 

Le laser dédié aux chirurgies ORL (endo-laryngée, cervico-faciale et otologique) peut être utilisé en association avec un micromanipulateur et un scanner couplés à un microscope opératoire pour permettre une émission très précise du faisceau au niveau des lésions et ainsi préserver les tissus sains en périphérie. 

L'ergonomie en salle d'opération est également favorisée par un long bras de distribution orientable.

Ces lasers configurés en version "duo" disposent d’une voie de distribution additionnelle permettant l’usage d’une fibre laser souple en chirurgies ouverte, endoscopique ou robotique. Il s’agit actuellement de l’unique équipement sur le marché offrant cette flexibilité via une seule plateforme. 

Les radioscopies mobiles du bloc opératoire

Un nouveau dispositif de rééducation robotisée - système AndagUn nouveau dispositif de rééducation robotisée - système AndagSuite à l’ouverture des nouveaux blocs opératoires du bâtiment Gustave Julliard, le Service d’ingénierie biomédicale, en collaboration avec le Département de chirurgie, a lancé un appel d’offres pour le renouvellement des radioscopies mobiles. Les Services de chirurgie orthopédique et de cardiologie vasculaire ont été les référents utilisateurs pour des tests d’une durée de trois mois ; période qui a permis d’évaluer trois marques différentes. En parallèle des essais cliniques, des analyses de dose prenant en considération différents modes de fluoroscopie et cadences images, ont permis de prendre en compte le paramètre de radioprotection du personnel soignant dans le choix final. 

Ainsi, après une analyse technique, clinique et financière, c'est la famille CIOS (Siemens Healthineers), modèle Fusion pour la chirurgie orthopédique et le modèle Alpha pour la chirurgie cardio-vasculaire qui a été retenue. La cadence image peut être adaptée entre 0.5 à 30 images/secondes et toujours dans le souci d’optimisation de la dose, une grille amovible est désormais disponible sur le capteur.

Ces systèmes équipés avec des capteurs plans de 30x30cm pour les Fusion et 20x20cm pour l’Alpha, sont désormais connectables aux RIS, PACS et au logiciel de rapport de dose institutionnel Radimetrics.

Un nouveau dispositif de rééducation robotisée

Le système Andago est un portique ambulatoire autonome utilisé pour la rééducation à la marche en suspension avec un allègement du poids du corps du patient, symétrique ou asymétrique. Il a été mis en service aux HUG sur le site de Loëx en début d’année 2018.

L'acquisition de ce système s'inscrit dans le projet du service de réadaptation médicale afin de développer une prise en charge spécifique des patients en décharge. En effet, suite à un traumatisme traité conservativement ou chirurgicalement, il est fréquent que les patients doivent respecter une période de décharge (environ 6 semaines). Ces patients nécessitent un programme de maintien des acquis et de la masse musculaire durant cette phase. Ils peuvent ainsi accéder de façon plus précoce à des exercices de reprise de marche avec une maîtrise de la vitesse de déplacement et du niveau de décharge.

Comparativement aux solutions usuelles (barres parallèles, système plafonnier, tapis roulant, etc.), le système ANDAGO est mobile dans toutes les directions et il offre un accès à des distances de parcours plus importantes avec une plus grande liberté d'évolution (couloirs, lieux de vie, extérieur).

La déambulation est sécurisée via un système de maintien ajustable qui permet d’éviter une chute ou une perte d'équilibre. Le patient se retrouve ainsi plus en confiance; il peut évoluer avec les mains libres et sans contraintes grâce à l’assistance motorisée intelligente de cet équipement. Par ailleurs, il permet de réduire les risques de troubles musculo-squelettiques chez les physiothérapeutes, par une réduction du temps de soutien physique des patients.

Son utilisation vient en complément d'autres traitements de physiothérapie et elle favorise le gain en autonomie durant le parcours rééducatif à la marche des patients.

2017

Ventilation en Soins Intensifs

Ventilation en Soins Intensifs

Le service des soins intensifs adultes des HUG a procédé au remplacement de 16 respirateurs. Le choix s'est porté sur le nouvel Hamilton C6 pour la simplicité de son interface et ses performances ventilatoires. Dotée d'une turbine, la machine permet des débits instantanés importants tout en garantissant des Vt (volume) précis.

L'interface intuitive permet une meilleure compréhension de la mécanique pulmonaire. Le respirateur est doté de modes ventilatoires avancés tels que l'aide adaptative et sa version complète avec régulation par réglages des consignes en PetCO2 et SpO2. La réalisation de courbes "Pressions/Volumes" a été simplifiée et permet de faciliter les manœuvres de recrutement alvéolaire.

Par ailleurs, la machine est équipée d'un chariot compact, avec batteries intégrées, ce qui facilite le transports de patients relevant de soins aigus. 

Microscopes de neurochirurgie

Microscopes de neurochirurgie

Les blocs opératoires des HUG viennent de procéder à la mise en service de 4 microscopes opératoires dédiés à la neurochirurgie.

Fabriqués par la société Leica, les M530 OHX disposent de toutes les fonctionnalités nécessaires à cette discipline exigeante. Un système d'équilibrage simple et intuitif permet à tout moment d'assurer une stabilité parfaite. Les microscopes sont également dotés du module d'injection d'images dans les oculaires qui permet la superposition de données issues de plusieurs systèmes de navigation. De même, chaque unité est équipée de modules de fluorescence permettant une meilleure visualisation des vaisseaux et des tumeurs.

L'ensemble des machines sera, à terme, connectable aussi bien aux systèmes de navigation (image et asservissement de positionnement) qu'au système de gestion vidéo facilitant ainsi l'affichage multi-écrans et l'enregistrement. 

Salles de radiologie à capteur plan "Os-Poumon" pour le service de pédiatrie

Salles de radiologie à capteur plan "Os-Poumon" pour le service de pédiatrie 

Dans le courant de l'année 2017, un appel d’offres pour le renouvellement des salles de radiologie conventionnelles numériques a permis d’acquérir deux capteurs plan Os-Poumon (Samsung modèle GC85A).
Grâce au système d’assistance motorisée et d’asservissement du tube et du capteur, le Service peut optimiser la prise en charge des jeunes patients tout en facilitant le travail du technicien en radiologie. L’interface à écran tactile installé sur la suspension plafonnière permet de visualiser les informations (constantes du tube, angle de rotation, dernière image, etc.) et améliore l'ergonomie des salles conventionnelles. Une caméra de centrage écarte les risques d'irradiation au moment du positionnement du tube, en particulier lors de la reconstruction de grands axes.

Chaque salle est équipée de trois capteurs de dimensions différentes afin de répondre aux besoins de la pathologie et pour faciliter la prise en charge. Certains logiciels ont été mis en place comme la suppression des structures osseuses. La visibilité des nodules pulmonaires est facilitée par un traitement d'image qui rend invisibles les os de la cage thoracique, sans irradiation supplémentaire.

Enfin, un effort particulier a été effectué sur le design épuré des équipements et sur la configuration des salles. L’objectif est de rendre les salles de radiologie accueillantes et conviviales,  en jouant sur les jeux de lumières et sur les dispositions des équipements. Cet ensemble d'aménagements favorise la mise en confiance du jeune patient face aux examens qui lui sont faits.

Echographes de consultations et spécialisés pour le service de radiologie

Echographes de consultations et spécialisés pour le service de radiologie

Après une mise en concurrence de 10 sociétés et de nombreux essais en lien étroit avec le Service d’imagerie, le modèle RS80 de la marque Samsung a été retenu.

Le RS80 a séduit cliniquement grâce à son ergonomie et à sa facilité d’utilisation. Il est équipé d'un doppler de très bonne qualité ainsi que d’un panel de sondes et gammes de fréquences confortables pour l’ensemble de l’activité. Un système de ponction avec guidage est disponible ainsi que la possibilité de fusion d’image automatique à partir de celle en provenance de l'IRM.

D'un point de vue anatomique, il est équipé d'un système de compensation de la respiration, particulièrement adapté dans la prise en charge de patients "difficiles". La fusion permet en outre, de combiner, pour un même patient, une image fonctionnelle et une image morphologique.

Les 4 premiers échographes ont été mis en service en mars 2017.

Remplacement de la salle d'électrophysiologie

Echographes de consultations et spécialisés pour le service de radiologie 

A la suite d’un appel d’offres et dans le cadre du renouvellement de la salle de rythmologie du Service de cardiologie des HUG, la toute première salle interventionnelle Toshiba-Canon en Suisse a été installée en Janvier 2017.

Ce système interventionnel biplan compact, équipé de deux capteurs plans de dimension 20*20 cm, ainsi que de bras techniques plafonniers permettent une ergonomie de salle optimale, avec la possibilité d’installer une cabine de radioprotection pour limiter le port du tablier plombé par le médecin.

Les arcs en C constitués de tubes, émetteurs de rayons X, sont capables de pivoter à 180° pour orienter les rayons et atténuer la dose reçue par les utilisateurs. Le débit de celle-ci a considérablement été réduit d’environ 70%, par rapport à l’ancienne salle.

Une application "spotfluroroscopie" a également été installée permettant de focaliser sur une zone d’intérêt pour limiter l’irradiation des tissus environnants du patient, tout en conservant un champ de vue global.

Aussi et toujours dans l’intérêt d'une réduction de dose, le logiciel "Dose tracking" a été installé. Ce dernier est une application de visualisation en temps réel de l’irradiation sur le patient et il est possible d'en modifier le flux, pendant l’intervention et limiter ainsi le risque de surexposition.

Cliniquement, les applications novatrices d’acquisition 3D, mais aussi de fusion d'image, ont été installées afin de coupler/superposer notamment les images IRM avec les images acquises par la salle interventionnelle. Après plusieurs mois d’activité, le retour des médecins est concluant : la qualité d'image a grandement été améliorée permettant des gestes plus précis de la part des utilisateurs et en sécurisant d’avantage le patient.
 

2016

Tensiomètres automatiques

Tensiomètres automatiquesDans le cadre d’une procédure d’appel d’offres réalisée en étroite collaboration entre la Direction des soins, l’Informatique, les Achats, l’Atelier de maintenance biomédicale et l’Ingénierie biomédicale, un nouveau standard de tensiomètre automatique a été défini. A la suite d’une analyse approfondie des offres et à des essais sur banc de test, c’est le modèle VS900 de la société Mindray qui a été retenu. Ce nouveau standard équipera dès mars 2017 tout le nouveau bâtiment d’hospitalisation (Gustave Julliard) et sera, à terme, connecté en Wifi au dossier électronique du patient. Il permettra d’assurer un enregistrement fiable et sécurisé des données et d’améliorer l’ergonomie de travail du personnel soignant.

Rénovation des blocs opératoires d’ophtalmologie

Rénovation des blocs opératoires d’ophtalmologie

Les blocs opératoires d’ophtalmologie ont été rénovés entièrement pour répondre aux évolutions des techniques médicales et pour intégrer les dernières technologies disponibles.
Des bras de distribution disposés de part et d’autre du nouveau flux laminaire permettent une plus grande polyvalence des salles, avec la possibilité de connecter les différents dispositifs dans un grand rayon.
Un système de gestion vidéo permet d’envoyer les images provenant des microscopes et des caméras de champ sur plusieurs écrans, y-compris dans la salle de repos, et d’enregistrer les interventions. En outre, chaque salle est désormais équipée du dernier modèle de microscope plafonnier de Leica.

Microscopes opératoires d’ophtalmologie

Microscopes opératoire d’ophtalmologie

Les HUG innovent en se munissant du nouveau microscope opératoire d’ophtalmologie de Leica. C'est une première au niveau mondial. 

En effet, dans le cadre de la rénovation des blocs opératoires d’ophtalmologie, chacune des deux salles a été équipée d’un microscope plafonnier de dernière génération.

Ces microscopes sont dotés de tous les accessoires nécessaires aux diverses interventions de chirurgie ophtalmique hautement spécialisée, tels qu’un inverseur, une lampe à fente et un Biom (système de microscopie indirecte binoculaire). Couplés à un système vidéo 3D, ils permettent aux chirurgiens de travailler face à l’écran, sans regarder dans les oculaires. Ce système permet aussi d'améliorer la formation des médecins internes.

Gestion vidéo des blocs opératoire Gustave Julliard

Gestion vidéo des blocs opératoire Gustave Julliard

La chirurgie moderne utilise de nombreux dispositifs médicaux permettant de réaliser des images et des vidéos afin de permettre la réalisation des actes opératoires. C’est particulièrement vrai avec l’avènement de la chirurgie minimalement invasive par cœlioscopie. Celle-ci nécessite de pouvoir gérer les différentes sources d’images chirurgicales pour les afficher sur plusieurs écrans, enregistrer certaines procédures ou permettre la diffusion de l’opération.

Les 6 nouvelles salles d’opération du bâtiment Gustave Julliard seront équipées de systèmes de dernière génération permettant notamment de diffuser en 3D les images d’interventions chirurgicales robotiques. Evolutif vers la distribution et la diffusion de sources vidéo 4K très gourmandes en bande passante, ces installations amélioreront l'ergonomie et la communication au sein du bloc opératoire. 

Equipement du nouveau bâtiment des lits Gustave Julliard

Equipement du nouveau bâtiment des lits Gustave Julliard

Le Service d’Ingénierie Biomédicale des HUG a été très impliqué dans l’équipement du nouveau bâtiment des lits. Il a assuré l’acquisition des équipements biomédicaux ainsi que la bonne coordination avec les architectes et les bureaux d’études spécialisés. En particulier l’ensemble des équipements architecturaux (bras et poutres de distribution, tunnel de lavage, lave bassins, etc.) qui ont demandé une attention particulière de la définition des besoins jusqu’aux contraintes techniques d’installation.

Avec d’importants investissements pour les unités de soins intermédiaires de médecine et des soins intensifs, un vaste projet de renouvellement de moniteurs de surveillance, avec mise en réseau, a également été lancé.

Enfin, le Service d’Ingénierie Biomédicale œuvre en tant que responsable du budget global des équipements (dispositifs médicaux, mobiliers et informatique) et se charge de l'approvisionnement de la majorité de ces biens.

Urgences gériatriques des Trois-Chêne

Urgences gériatriques des Trois-Chêne

Appareil de rééducation des membres supérieursLes HUG comptent désormais un service d’urgences adapté aux seniors. Cette structure permet une prise en charge adaptée aux personnes de plus de 75 ans, dont le cas ne présente pas d'urgence vitale.

Dès son admission, le patient est installé dans la zone d'évaluation équipée de 12 lits répartis dans des chambres de 1 à 2 lits. Ces chambres sont équipées pour répondre aux premières mesures de soins et aux examens qui s'avèrent nécessaires.

Dès que le diagnostic médical est posé, le patient peut être hospitalisé dans la zone d'observation, ou, si son état le permet, rentrer à son domicile. La prise en charge est optimisée avec un monitorage entièrement centralisé, un laboratoire délocalisé (POCT) au cœur même du service et une proximité avec un plateau d’imagerie de dernière génération, Les compétences des ingénieurs du SIB ont largement été mises à contribution pour équiper le plateau technique et l'ensemble de ces dispositifs.

Ainsi, outre le temps d'attente fortement réduit, cette nouvelle structure permet d'éviter les transferts intersites qui ne sont pas toujours nécessaires, notamment vers les urgences de Cluse-Roseraie et contribue au confort de la prise en charge du patient.

Appareil de rééducation des membres supérieurs

Une rééducation tout en jouant à des jeux vidéo, voici ce que proposent les HUG grâce à l’utilisation de 3 robots de rééducation ArméoSpring de la société Hocoma.

Dès les premières phases de la rééducation des membres supérieurs, les patients ont besoin d’une assistance permanente pour les aider à réaliser des exercices très intenses. A ce moment, l'utilisation d’un robot s'avère intéressante à plus d'un titre. 
Facile d'utilisation et de caractère ludique, cette technologie offre au patient la possibilité de réaliser ses exercices de manière autonome et en toute sécurité. L'exosquelette du robot est en effet conçu pour un soutien optimal des membres supérieurs.

Basée sur des exercices de réalité virtuelle, le patient devient acteur de sa progression et, de son coté, l’ergothérapeute assure le suivi et adapte adapte la difficulté des exercices aux progrès accomplis.

Aménagement du bâtiment Gustave Julliard (BDL2)

Aménagement du bâtiment Gustave Julliard (BDL2)

Le premier système d'aménagement et de distribution par poutres a été installé dans le nouveau Bâtiment des Lits (BDL2) pour accueillir l'unité des Soins Intermédiaires de médecine. Ce système a pour avantage d'optimiser l'espace autour du patient, en intégrant au mieux les dispositifs médicaux tels que moniteurs de surveillance ou matériel de perfusion. Doté de statifs coulissants (bras techniques de support de matériel), cet agencement permet une grande polyvalence et une plus grande souplesse dans la prise en charge du patient.  

Techniques opératoires

Techniques opératoires

Le nouveau Bâtiment des Lits (BDL2) comporte six nouvelles salles d'opération.
Afin de s'adapter au mieux à l'architecture et de garantir la meilleure ergonomie possible de l'environnement opératoire, la distribution des fluides médicaux et des alimentations électriques a été réalisée par l'intermédiaire de bras techniques. Disposés à la tête et au pied du lit du patient, ces bras permettent de déplacer plus aisément le matériel de perfusion ou de coelioscopie. Deux éclairages opératoires à LED, de dernière génération, ont été installés de part et d'autre du flux laminaire ainsi que des bras supports pour écrans.

A terme, un système de gestion de la vidéo permettra d'envoyer les images provenant des caméras chirurgicales sur plusieurs écrans et d'enregistrer les actes opératoires. Cette configuration a été pensée pour accueillir de manière polyvalente, l'ensemble des spécialités chirurgicales. 

ECG intégrés au dossier informatisé

 ECG intégrés au dossier informatisé

Les tracés papiers d’électrocardiogramme ne seront bientôt qu’un vieux souvenir aux HUG.
Suite à un long processus d’analyse des besoins en ECG, exprimé par tous les professionnels de santé  concernés, les HUG ont déployé en 2016 un nouveau standard d'enregistreurs ECG et l'intégration informatique qui leur est associée. Après avoir exploré les solutions compatibles existantes sur le marché, c'est l'enregistreur ECG PHILIPS TC70 qui s'est imposé comme choix.
Ce nouveau système permet : une optimisation lors de l'identification du patient, un enregistrement plus fiable et sécurisé, une meilleure communication des données médicales, la réduction notable de la charge de travail administratif et une une facturation faite de manière systématique.
Enfin, chaque examen ECG pourra être sauvegardé dans le dossier informatisé du patient.
Ainsi, fin 2016, deux tiers des 200 anciens électrocardiographes ont pu être remplacés.

2015

Radiographie mobile

graphiemobileDR

En 2015, les Hôpitaux Universitaires de Genève ont entièrement renouvelé leur parc d’appareils mobiles de radiographie par une nouvelle génération « DR » d’imagerie radiologique directe. Il  s’agit  d’appareils de la marque AGFA Healthcare modèle DX-D 100.

Avec une forte réduction de l’exposition aux rayons X, le patient est le grand bénéficiaire de ce changement technologique. Le  technicien  radio-manipulateur devient désormais autonome près du patient pour fournir immédiatement les images sur le réseau informatique (sans devoir après chaque cliché transporter de  détecteur jusqu’à  un site central où se trouvait un lecteur de plaque à phosphore).

Une étroite collaboration a été mise en place, entre les spécialistes d'intégration / sécurité informatique et ceux de la technologie  radiologique, depuis la phase d’étude réalisée en 2014 jusqu'aux mises en services de ces dispositifs médicaux, parmi les tout-premiers aux HUG à être connectés en Wifi.

Mobile de radioscopie 3D

Scopie2015

Afin de répondre à la demande du Service de neurochirurgie, les HUG ont fait l’acquisition d’un appareil de radioscopie 3D. L’exiguïté des locaux actuels du bloc ORL/neuro n’autorisant  pas l’emploi d’un scanner mobile, cela ne laissait pas d’autre alternative à l’achat une copie mobile 3D.

Ce type d’équipement a la même fonction per-opératoire que nos 2 scanners  mobiles. De  plus, cette nouvelle scopie 3D peut être couplée au système de neuronavigation chirurgicale. Le choix s’est porté, dès sa commercialisation à l’automne 2015, du tout nouveau modèle ZIEHM Vision_RFD_3D (1ière Suisse).

Avec son détecteur plat 30x30cm, un volume 3D de 16x16cm et l’évolution qualitative majeure par rapport aux images des précédentes scopies  3D, on peut parler  d’une grande avancée technologique au bénéfice des utilisateurs et des patients.

Scanner des Urgences

 Scanner des Urgences

Le scanner est l’une des modalités diagnostiques privilégiées en radiologie et il est souvent sollicité en première intention pour la prise en charge de patients en provenance des urgences, voire des personnes polytraumatisées. Pour cela, les HUG ont choisi le Somatom FORCE (Siemens) qui est équipé des dernières avancées technologiques présentes chez les constructeurs.

En effet, le Dual Source permet l’émission de deux faisceaux d’énergie différente avec, pour intérêt, de distinguer deux éléments différents qui auraient des densités similaires en acquisition mono-énergie. Pour pallier l’augmentation de la dose liée au Dual Source, le scanner est équipé de l’analyse en imagerie Spectrale (reconstructions basées sur le coefficient d’atténuation propre des éléments, tels que le calcium, l’eau ou l’iode), mais aussi du "virtual non contrast" (reconstruire les séries non injectées à partir des séries injectées, c’est-à-dire de créer virtuellement des images sans produit de contraste). Grâce aux performances citées, ainsi qu’à la vitesse de rotation des statifs en 0.25s, de la couverture anatomique de 6cm, il est désormais possible de réaliser et de développer des examens en cardiologie ("triple roll out" : coronaire, dissection aortique et embolie pulmonaire) au sein du Service des urgences.

Ce scanner est la deuxième installation en Suisse et la première en Europe dans un service des urgences.

Mise à jour de l'IRM de pédiatrie

IRM pédiatrique

L’upgrade a permis d’améliorer les performances de l’IRM en augmentant la rapidité des séquences, en réduisant le temps d’acquisition et en améliorant la qualité de l'image.
Ont également été installées, une table amovible pour la prise en charge de patients à mobilité réduite, ainsi que des antennes devenues plus légères et spécifiques. Le module d’élastographie a également pu être mis en place.

Cette technique non invasive d’analyse des propriétés mécaniques des tissus permet d'obtenir une cartographie de l'élasticité du foie et ainsi d’éviter des biopsies d’organes. Centre d’hépatologie et de transplantation hépatique pédiatrique de Suisse, les HUG pourront désormais proposer aux patients les dernières techniques de dépistages et de traitements.

Depuis 2010, l’élastographie par ultrason est en place dans le Service pédiatrique de la Pre Sylvianne Hanquinet. Grâce à l’IRM, le service pourra obtenir une cartographie générale de l’élasticité du foie et étendre ses analyses d’élasticité tissulaire.
Le service a débuté son activité avec la nouvelle IRM en octobre 2015.

Ventilation en anesthésie

Flow-I-HUG

A la suite d'un processus d'appel d'offre et d'évaluation des machines de ventilation en anesthésie, les HUG ont sélectionné le respirateur Flow-i de la société Maquet. Les premières unités ont été livrées en décembre 2015 et intégreront peu à peu les différents sites opératoires.

Cette machine permet de réaliser entre autres des anesthésies avec objectif de concentration et prévient l'administration de mélanges hypoxiques ce qui favorise la sécurité. Polyvalente, elle permet de ventiler tout type de corpulence du patient, de l'enfant prématuré à la personne qui présente un surpoids. 

2014

Plateau de radiologie gériatrique

Plateau de radiologie gériatrique En réponse au vieillissement de la population et aux spécificités de la prise en charge des patients âgés, un nouveau plateau de radiologie multi-modalités a été construit et mis en service en janvier 2014 sur le site gériatrique de « Trois-Chêne » des HUG. Il s’agit principalement d’une IRM 3T modèle SKYRA et d’un Scanner SOMATOM Definition AS PLUS, tous les deux de marque SIEMENS.

Une amélioration de la qualité de prise en charge médico-soignante a été constatée grâce à cette spécialisation gériatrique et à cette localisation proche des unités de soins pour patients âgés. Les économies escomptées de transports par ambulance entre le site central et le site gériatrique sont également au rendez-vous.

 

Dernière mise à jour : 29/01/2024