ATTENTION : Avertissez le personnel soignant si vous n’avez pas respecté la consigne de jeûne, pourriez être enceinte, êtes diabétique ou porteur ou porteuse d’un pacemaker.
Comment vous y préparer ?
- Ne buvez et ne mangez rien au cours des six heures précédant le début de l’examen.
- Si vous fumez, il est conseillé d’arrêter.
- Suivez scrupuleusement les instructions données par votre médecin concernant votre traitement habituel. Prenez vos médicaments habituels avec une gorgée d’eau, le matin au lever. Le plus souvent, les médicaments anticoagulants sont interrompus avant la bronchoscopie. En cas de doute, contactez votre médecin généraliste ou la ou le pneumologue qui réalise la bronchoscopie.
- Organisez votre retour à domicile avec un, une proche ou au moyen des transports publics. L’examen dure de 15 à 60 minutes. Toutefois, il faut compter de deux à huit heures entre l’arrivée à l’hôpital et la sortie (préparation, anesthésie, procédure et surveillance après le geste).
Le secrétariat de pneumologie vous communique, la veille par téléphone, l’endroit et l’heure de la convocation. La procédure débute environ une heure après celle-ci. S’il y a des urgences ou des cas complexes, il se peut que votre procédure soit décalée par rapport au planning prévu.
En quoi consiste la mise en place ?
Avant de débuter l’examen, nous nous assurons que vous avez signé le consentement et vous demandons de retirer vos bijoux et prothèses dentaires si vous en avez.
Après avoir pris place dans le lit, un ou une infirmière pose un cathéter dans une veine de votre bras permettant, si nécessaire, d’injecter des médicaments relaxants.
Des appareils de surveillance des constantes vitales sont installés et vous pouvez également bénéficier, si besoin, d’un dispositif d’apport d’oxygène.
Quel type d’anesthésie ?
Il dépend de votre état de santé et des prélèvements à effectuer.
Anesthésie locale avec ou sans sédation modérée
Dans ce cas, une anesthésie locale du nez, de la gorge et des cordes vocales est réalisée à l’aide d’un spray et d’un bâtonnet. Le bronchoscope est ensuite introduit par la bouche ou le nez. Ce geste indolore peut néanmoins déclencher des quintes de toux passagères. Abstenez-vous de parler durant l’examen, car cela peut entraîner un enrouement ou des douleurs de la gorge par la suite. Avertissez cependant l’équipe médicale avec un signe de la main si besoin. Le bronchoscope peut être retiré à tout moment. Une sédation modérée est parfois proposée avec l’administration intraveineuse de médicaments relaxants (vous pouvez répondre aux questions bien que somnolent ou somnolente).
Anesthésie générale
Dans ce cas, vous rencontrez un ou une médecin anesthésiste, généralement quelques jours avant l’examen. Sous sa surveillance, des sédatifs, médicaments induisant le sommeil, vous sont administrés avant et pendant la bronchoscopie. Celle-ci est ensuite réalisée après intubation, à savoir l’introduction d’un tube dans la trachée, ou avec un masque au-dessus des cordes vocales.
Il est déconseillé de prendre des décisions importantes ou de travailler dans les 24 heures suivant une anesthésie générale ou une sédation modérée.
En savoir plus sur l'anesthésie générale.
Comment se déroule la bronchoscopie ?
Le ou la pneumologue inspecte vos bronches et, selon votre atteinte pulmonaire, réalise une ou plusieurs des interventions suivantes :
- aspiration bronchique
- lavage broncho-alvéolaire
- biopsie
- ponction de ganglion
- autres.