Scanner parfois nécessaire
Les traumatismes crâniens demeurent un motif fréquent de prise en charge au service d’accueil et d’urgences pédiatriques (SAUP) des HUG. Dans la très grande majorité des cas, ils sont fort heureusement mineurs. Dans les situations plus graves, il faut procéder à un examen clinique neurologique complet. «Il consiste à évaluer l’état de conscience, la réaction des pupilles à la lumière, les réflexes, la sensibilité et le tonus musculaire», explique le Dr Aaron Vunda, médecin adjoint au SAUP. Des examens complémentaires sont parfois nécessaires (bilan sanguin par exemple).
Ensuite, pour beaucoup de ces enfants, la surveillance de leur état de santé sur 24 heures est une mesure suffisante. « Elle a lieu selon les situations à l’hôpital ou à domicile. Il s’agit de veiller à l’évolution de symptômes comme la somnolence, les vomissements ou les maux de tête », précise l’urgentiste. Pour les cas les plus sévères, un scanner (CT-scan) est réalisé afin de rechercher un oedème, un saignement ou un hématome dans le cerveau ou autour de celui-ci. Ce scanner de la tête inclut parfois aussi le cou.
« Dans certaines situations, le neurochirurgien interviendra, dans d’autres, la surveillance est prolongée à l’hôpital, le temps que l’état neurologique s’améliore », relève le Dr Vunda. Et les radiographies pour déceler une fracture du crâne ? Aux HUG, elles ne sont recommandées qu’en présence d’un gros hématome ou d’une grosse bosse chez les enfants de moins d’un an.