Suis-je en dépression?
EPDS
Edinburgh Postpartum Depression Scale
Extrait de: Nanzer N. (2009). La dépression postnatale: sortir du silence. Editions Favre
Vous allez avoir un bébé ou venez d'en avoir un. Nous aimerions savoir comment vous vous sentez. Nous vous demandons de bien vouloir remplir ce naire en soulignant la réponse qui vous semble le mieux décrire comment vous vous êtes sentie durant la semaine (c'est-à-dire sur les 7 jours qui viennent de s'écouler) et pas seulement aujourd’hui. Voici un exemple: Je me suis sentie heureuse: Oui, tout le temps Ceci signifiera : "je me suis sentie heureuse la plupart du temps pendant la semaine qui vient de s'écouler». |
Cette échelle peut être reproduite sans autorisation particulière à condition de mentionner les noms des auteurs, les titres et sources des articles dans chaque copie. Traduction française : Guedeney N, Fermanian. (1998). Validation Study of the french version of the EPDS: new results about use and psychometric properties. Eur Psychiatry, 13: 83-9 Version originale : Cox J.L, Holden J.M, Sagovsky R. (1987). Detection of postnatal depression: Development of the 10-item Edinburgh Postnatal Depression Scale. Br J of Psychiatry, 150: 782-786.
Précisions concernant l’utilisation de l’EPDS :
La (future) maman est priée de remplir le questionnaire par elle-même, sans influence extérieure. Le professionnel peut l’aider si elle a un problème de compréhension ou de lecture du français. Elle choisira les réponses se rapprochant le plus de ce qu’elle a ressenti durant les 7 derniers jours et pas seulement le jour-même. Toutes les rubriques doivent être remplies.
L’EPDS ne permet pas de poser un diagnostic de dépression. Il ne doit être considéré que comme une aide au bon sens clinique. Il détecte et quantifie certains symptômes dépressifs et renseigne sur la probabilité de la maladie. Le diagnostic doit ensuite être confirmé ou infirmé par une évaluation clinique spécialisée.
L’EPDS a été validé pour une utilisation en pré et en postpartum. Il est bien accepté par les femmes et les professionnels. Le questionnaire ne porte que sur la semaine écoulée ; s’il est négatif, il est utile de le répéter après 2 semaines lorsque plusieurs facteurs de risques existent.