Soins aux prématurés, troubles "dys", asthme et anesthésie : quatre sujets du magazine Pulsations

En emménageant dans la Maternité, l’Unité hospitalière du développement se rapproche de l'Unité de néonatologie et des unités du post-partum, ce qui maintient une continuité du lieu de soin et favorise la proximité mère-enfant. Cela donne la possibilité aux parents de dormir auprès de leur bébé, tout en facilitant la prise en charge de ce dernier. À la différence de la néonatalogie qui traite des problèmes somatiques aigus, les soins dans cette unité visent davantage à soutenir la croissance et le développement du nourrisson.

À travers cette interview, le Pr Stéphane Sizonenko, médecin adjoint agrégé au Service développement et croissance, explique en quoi la prise en charge des prématurés a évolué ces dernières années et comment les parents sont intégrés aux soins pour apprendre à reconnaître le bien-être – ou le mal-être – de leur enfant et à suivre l’évolution de son développement au fil des semaines.

Un stylo toujours tenu étrangement, des lacets impossibles à nouer, des calculs désespérément infaisables: certains signes apparaissent parfois dès le plus jeune âge. Quand faut-il penser aux troubles dits « dys », qui touchent entre 5 et 10 % des enfants en âge scolaire ? "Dès lors que les difficultés sont palpables, qu’elles ont une répercussion sur le quotidien, les apprentissages, les interactions avec les autres", estime le Dr Joël Fluss, neuropédiatre et responsable d’un programme des troubles d’apprentissage scolaire aux HUG.

Qu’il s’agisse de difficultés d’acquisition de l’orthographe pour la dysorthographie, des mathématiques pour la dyscalculie, de la coordination générale ou de la motricité fine pour la dyspraxie, du tracé des lettres pour la dysgraphie, de l’expression orale pour la dysphasie et du déchiffrage du langage écrit pour la dyslexie, le tableau peut être complexe. En cas de suspicion d’un « dys », un diagnostic de confirmation s’impose. Grâce à un aménagement scolaire (temps supplémentaire et outils informatiques, par exemple) et des thérapies ciblées, comme l'ergothérapie ou la logopédie, l’apprentissage de l’enfant et son estime peuvent être préservés.

Dans la rubrique Vrai-Faux, la Dre Isabelle Ruchonnet-Métrailler, médecin adjointe agrégée à l’Unité de pneumologie pédiatrique, démystifie l'asthme. Cette maladie chronique infantile est la plus fréquente chez les enfants; elle concerne un enfant sur trois et 6 à 8% des adultes. Aujourd'hui, il existe des traitements efficaces qui permettent aux malades de conserver une capacité pulmonaire normale et une bonne qualité de vie. 

Dans la rubrique Junior, le Pr Laszlo Vutskits, médecin adjoint agrégé, responsable de l'Unité d'anesthésie pédiatrique des HUG, répond dans un langage simple, adapté aux enfants, à des questions comme “À quoi sert l'anesthésie?”, "Quand est-ce nécessaire?“, "Comment ça se passe?" ou ”Est-ce qu'on dort vraiment?".