Le but de la chirurgie plastique est non seulement de restaurer la forme mais également le revêtement et certaines fonctions déficientes ou endommagées du corps humain.
Les lésions traitées peuvent nécessiter la réparation et/ou le remplacement de tissus vivants. Elles peuvent être d’origine congénitale, traumatique, tumorale, infectieuse, vasculaire, ou résulter de brûlures, de traitements contre le cancer ou de l'âge.
Cette diversité est dans certains cas à l'origine de multiples zones frontières entre la chirurgie plastique et d'autres spécialités médicales. La collaboration avec les autres spécialités permet d’améliorer la prise en charge des patients.
Les progrès les plus considérables ont été réalisés au cours des dernières décennies du 20è siècle, grâce notamment à l'étude de l'anatomie topographique de la vascularisation des tissus périphériques, et à une meilleure compréhension de la physiologie et de la physiopathologie de la cicatrisation.
La microchirurgie vasculaire et nerveuse, le perfectionnement des lambeaux (cutanés, musculaires ou composites), l'amélioration des techniques de remodelage osseux (du crâne et de la face par exemple), les possibilités multiples de greffes (peau, os, cartilage, tendon, fascia lata, nerf et tissus graisseux) et enfin l'utilisation des biomatériaux d'origine synthétique (silicone, collagène, peau artificielle, prothèses diverses) en sont quelques exemples.