Vous avez une intervention chirurgicale programmée prochainement et vous souhaitez vous informer sur les étapes qui vous attendent ? De la première évaluation à la convalescence, en passant par la consultation d’anesthésie ou la salle de réveil, cette vidéo financée par la Fondation privée des HUG, présente le parcours type en chirurgie.
Mission du Service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique
- Reconstruction en urgence ou en électif des pertes de substance de peau et des tissus profonds suite à des traumatismes, une excision de cancer, une infection grave ou des séquelles de radiothérapie.
- Chirurgie reconstructive cranio-orbitaire et de la face dans les indications citées précédemment mais également dans le cadre de malformations craniofaciales, congénitales du nouveau-né ou acquises dans le cadre de maladies telles que: sclérodermie, paralysie faciale, maladie de Von Recklinghausen, etc… reconstruction faciale des séquelles de noma, de malformations ou d’excisions tumorales dans le cadre de transferts humanitaires.
- Chirurgie plastique générale élective, principalement au niveau des seins, du thorax et de l'abdomen, redrapage cutané dans le cadre de la prise en charge de l'obésité morbide, malformations congénitales.
- Chirurgie esthétique en particulier dans le domaine de la chirurgie esthétique du visage, du sein ainsi que la chirurgie de la silhouette.
Parcours en chirurgie
Historique du service
Créée en 1984 sous forme d’unité au sein de la division de chirurgie réparatrice, la chirurgie plastique et reconstructive est devenue un service dans le Département de chirurgie en 2004.
D’emblée, des collaborations privilégiées avec les services d’ORL et de neurochirurgie ont permis de développer la chirurgie reconstructive faciale, orbito-palpébrale et des malformations congénitales cranio-faciales. Ces interactions se sont intensifiées avec l’instauration progressive de partenariats avec différentes ONG organisant des transferts d’enfants présentant des déformations faciales et cranio-faciales graves ainsi que des séquelles de noma, et des missions chirurgicales régulières en Afrique. Cette activité humanitaire a rapidement permis une reconnaissance du service sur le plan international.
Dès les années 90, la chirurgie reconstructive a connu un virage important avec l’introduction de la microchirurgie, défi qui a été relevé en développant progressivement l’utilisation des lambeaux libres microchirurgicaux dans notre approche de la chirurgie reconstructive de la sphère ORL, de la face et des membres inférieurs notamment. Dès 1996, la reconstruction mammaire par lambeau abdominal libre microchirurgical (DIEP), technique actuellement reconnue comme le gold-standard de la reconstruction mammaire, a été développée. Depuis les années 2000, une étroite collaboration avec le Service de sénologie a permis d’offrir aux patientes souffrant de cancer du sein différentes options de reconstruction mammaire, dont la possibilité d’une reconstruction immédiate lors de l’exérèse tumorale, et puis de créer un Centre du sein certifié.
Un laboratoire de recherche expérimental a été créé au Centre Médico-Universitaire en 1996 et est toujours actif grâce à l’obtention de quatre fonds successifs du FNSRS ainsi que du soutien de la Faculté de Médecine et d’autres fondations.
Le plan de formation post-gradué a permis d’être reconnu comme centre de formation A et de proposer un MAS de chirurgie plastique et reconstructive à l’Université.