Journée internationale de la recherche clinique

La recherche clinique est indispensable pour trouver les traitements de demain. Avec les soins et l’enseignement, elle est l’une des missions des HUG, menée en lien étroit avec la Faculté de médecine de l’Université de Genève. 

La recherche clinique est plurielle. Dans un essai thérapeutique, il est possible d’évaluer l’efficacité d’une nouvelle substance ou encore tester une molécule déjà connue dans une autre indication. Les études cliniques peuvent également porter sur des programmes de soins dans différents domaines, comme l’alimentation, l’exercice physique, la méditation de pleine conscience, etc.

Comment sont réalisées les études cliniques ? Qu’est-ce qu’une preuve scientifique ? Qu’est-ce que le consentement général ? Pour célébrer cette Journée internationale de la recherche clinique, qui est soulignée à travers le monde chaque année le 20 mai, les HUG en mettent en lumière plusieurs aspects. 

Pour travailler, les équipes de recherche ont besoin de l’implication des patientes et patients, qui peuvent contribuer en signant le formulaire de consentement général ou en participant à des études cliniques.

À l’instar des quatre autres hôpitaux universitaires suisses, les HUG ont adopté le consentement général. Il donne aux patients et patientes la possibilité de mettre tous leurs prélèvements et les données liées à leur santé – âge, sexe, poids, pathologies, symptômes, facteurs de risque, examens, analyses de laboratoire, etc. –, récoltés aux HUG, à disposition de la recherche.

Le consentement général concerne également les enfants, adolescents et adolescentes. Il joue un rôle essentiel, car il est impossible de transposer à l’enfant les études effectuées sur des adultes. La physiologie humaine est complexe, et les organes, le métabolisme et l’immunité évoluent chaque année de la naissance à l’adolescence. La recherche médicale en pédiatrie souffre de la difficulté de recrutement. Or, sans données, beaucoup d’études ne peuvent être conduites.