La transplantation rénale constitue la meilleure prise en charge d’une insuffisance rénale terminale car elle augmente l’espérance de vie du patient qui en bénéficie et améliore sa qualité de vie.
Au préalable, un bilan de santé physique et psychologique complet du patient est effectué en milieu hospitalier ou en ambulatoire afin de s’assurer de l’absence de contre-indication absolue ou temporaire à la transplantation. Une fois accepté, le patient pourra bénéficier d’une greffe rénale en provenance d’un donneur décédé ou d’un donneur vivant.
En Suisse, l’attente pour un rein en provenance d’un donneur décédé est en moyenne de 4 ans. Plus de 50% des greffes rénales effectuées aux HUG le sont en provenance de donneurs vivants.
La chirurgie de la transplantation rénale dure de 2 à 3 heures. Le receveur passe environ 48h dans le service des soins intensifs avant d’être transféré dans celui de transplantation où son séjour sera d’en moyenne 15 jours. Une équipe pluridisciplinaire composée de néphrologues, chirurgiens transplanteurs, infirmières spécialisées, psychiatres, diététiciens et physiothérapeutes le prennent en charge. Avec les traitements actuellement disponibles, le risque de rejet est très faible. Lorsqu'il apparait, une prise en charge adéquate permet une réversibilité dans plus de 98% des cas. Le traitement immunosuppresseur adapté à chaque patient doit être pris à vie. Ses effets secondaires sont discutés avec le néphrologue en charge mais en aucun cas ils ne conduisent à l'arrêt du traitement.
Le patient transplanté rénal est plus sensible aux infections et doit se protéger des personnes de son entourage, en particulier au cours des six premiers mois qui suivent la transplantation. De plus, les interactions médicamenteuses avec les immunosuppresseurs étant nombreuses, l'automédication est à proscrire et la prise de tout médicament doit systématiquement être discutée au préalable avec le néphrologue référent.
La consultation de transplantation rénale est ouverte à toute personne désirant entreprendre ce type de prise en charge, qu'elle soit domiciliée en Suisse ou à l’étranger (dans ce dernier cas, un donneur vivant est une condition requise). Les personnes doivent être adressées par un néphrologue référent.
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