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La disparition des femmes chercheuses en période de pandémie
Une équipe de l’UNIGE et des HUG démontre que durant la pandémie de COVID-19, les femmes chercheuses ont nettement moins soumis de recherches pour publication que leurs homologues masculins, probablement du fait d’une surcharge de travail combinée à des tâches supplémentaires au sein du foyer familial.
Cette étude, publiée dans la revue BMJ, fait état d’une diminution de près de 20% de femmes premières auteures ou auteures de correspondance.
Pour quantifier la production scientifique menée par des femmes durant la pandémie de COVID-19, l’équipe genevoise a analysé les positions d’auteur principal dans 11 revues du groupe BMJ, soit 63'259 manuscrits soumis entre le 1er janvier 2018 et le 31 mai 2021.
Cette étude a été menée par la Dre Angèle Gayet-Ageron, professeure au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE, médecin adjointe agrégée au Service d’épidémiologie clinique des HUG, et Khaoula Ben Messaoud, chercheuse au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE.
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