Pour établir un diagnostic ou dans le traitement d'une maladie, il est fréquent que les patients doivent passer plusieurs examens complémentaires sur différentes machines. Il arrive donc qu'une IRM (imagerie par résonnance magnétique) soit complétée par un examen PET (tomographie par émission de positons).
Alors que l'IRM offre des images anatomiques du corps et des organes, le PET quant à lui permet de visualiser des « points chauds » à l'aide de produits radioactifs injectés au patient qui vont se fixer sur certains organes ou certains tissus pour en révéler le fonctionnement. La combinaison des deux examens permet ainsi d'obtenir à la fois des informations anatomiques mais aussi de déterminer des anomalies de fonctionnement des organes ou de détecter des anomalies biologiques qui mettraient en évidence certaines maladies.
Actuellement, ces deux examens sont réalisés séparément, sur deux appareils distincts, et souvent agendés sur deux jours différents. S'ajoute à cet inconvénient, les résultats sont souvent difficiles à corréler avec exactitude car le patient n'a pas, au millimètre près la même position ni la même orientation dans chacun des deux scanners.
Le scanner PET-IRM a la particularité unique de combiner les deux techniques du PET et de l'IRM et de réaliser les deux examens simultanément. Cette nouvelle machine a été installée à Genève en première Européenne.
Cet appareil sera utilisé en routine clinique pour les examens d'investigation radiologiques déjà bien établi, mais il servira aussi à plusieurs études de recherche pour démontrer la valeur ajoutée et l'efficacité diagnostique de cette nouvelle approche diagnostique dans des domaines comme l'oncologie, la neurologie, la cardiologie et même dans l'étude des maladies infectieuses et inflammatoires.