Chaque année, il y a plus de 500'000 nouveaux cas de cancers de l'ovaire et du sein (triple négatifs) dans le monde. En Suisse, environ trois femmes sur 100 vont développer ce type de cancer. Les inhibiteurs de PARP sont des médicaments destinés à traiter ces patientes et sont un excellent exemple de médecine de précision. Pour identifier les patientes pouvant bénéficier d'un traitement par des inhibiteurs de PARP, il est possible de réaliser un test qui détecte une signature génomique spécifique (induite par exemple par une mutation du gène BRCA). Malheureusement, le test commercialisé actuellement présente de nombreux inconvénients (prix élevé, protection par des brevets, envoi du matériel génétique aux Etats-Unis).
Un nouveau test fiable et accessible a été développé à l'unité de pathologie moléculaire (département diagnostique HUG). Il est basé sur une technique de laboratoire déjà implémentée aux HUG, compatible avec la routine clinique et peut être réalisé localement dans nos laboratoires avec un coût et délais réduits.
Ce nouveau test diagnostic a été développé dans le cadre d'un projet européen visant à trouver des alternatives au test disponibles sur le marché.
What's next ?
Grâce à une collaboration et au soutient d'AstraZeneca, la validation clinique sur 384 échantillons de l'étude PAOLA-1 a pu être terminée. Les résultats sont concluants et une publication est en phase de préparation. Le test va être promu dans différents congrès et des collaborations sont en cours afin de valider l'algorithme sur des plateformes de technologies différentes.
Plus d'infos:
- Yann Christinat, Service de pathologie clinique, HUG
- Thomas A. Mckee, Service de pathologie clinique, HUG