Maladie extrêmement contagieuse et répandue dans le monde entier, la varicelle est provoquée par le virus virus varicelle zona (VZV) qui se transmet principalement par l’intermédiaire de gouttelettes de salive ou par le liquide contenu dans les vésicules. La plupart des infections (y compris asymptomatiques) surviennent durant l’enfance et 96% des adolescents et adolescentes en Suisse sont séropositifs.
L’évolution clinique de la varicelle chez les enfants en bonne santé est généralement bénigne et se limite souvent à une légère fièvre et à un malaise, ainsi qu’à une éruption cutanée vésiculeuse typique, accompagnée de démangeaisons. Cependant, de graves complications (pneumonie, encéphalite, etc.) peuvent survenir à tout âge, notamment chez les jeunes.
Jusqu’ici, seuls les ados qui n’avaient pas fait la maladie étaient incités à se faire vacciner pour éviter des complications à l’âge adulte. Pourquoi la recommandation de vaccination évolue-t-elle ? « La vaccination de routine dès la petite enfance permet de réduire la morbidité dans tous les groupes d’âge », rappelle l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). « À moyen terme, elle diminuera aussi le nombre de cas de zona chez les enfants et jeunes adultes ». Sans oublier que la varicelle n’est pas toujours anodine : « Sur 100’000 malades, un à deux enfants meurent de complications ; chez les plus de 16 ans, le nombre de décès est d’environ 20 pour 100’000 ». Chez ces derniers, on dénombre en moyenne 50 hospitalisations par année.