À la naissance, dans la petite enfance ou à l’adolescence, la maladie paraît souvent injuste et la souffrance insupportable. Le pédiatre joue un rôle clé pour suivre la croissance et le développement des enfants et traiter les maladies les plus courantes.
Lorsqu’il s’agit d’urgences et de pathologies plus complexes ou rares, la collaboration entre prestataires de soins devient alors essentielle. L’Hôpital des enfants favorise ce travail en réseau en incluant ses partenaires (médecins et autres professionnels en pratique libérale, autres hôpitaux ou cliniques) et différentes institutions, fondations ou associations afin d’offrir une prise en charge globale.
Le projet de soins est élaboré en coordination avec le pédiatre et adapté à la situation de chaque enfant ou adolescent en tenant compte des souhaits et contraintes des parents. Cela permet d’assurer la cohérence des soins et de favoriser la continuité des traitements médicaux, voire sociaux, entre les différents acteurs de la santé.
Ce travail en réseau articulé autour du pédiatre ou du médecin de famille rassure les parents, offre un accompagnement ou un soutien si nécessaire et garantit le suivi nécessaire jusqu’à ce que l’enfant ou l’adolescent retrouve la santé.
Concrètement, l’Hôpital des enfants collabore notamment avec :
- les pédiatres installés (Réseau des pédiatres genevois, Société genevoise de pédiatrie)
- l’institution de soins à domicile (imad) pour éviter ou limiter l’hospitalisation et pour offrir du répit aux familles qui ont un enfant gravement malade
- le Service de santé de l’enfance et de la jeunesse et
- l’Office médico-pédagogique.
En ouvrant largement ses portes à la Cité, la Maison de l’enfance et de l’adolescence et ses équipes entendent développer une proximité avec l’ensemble des professionnels et professionnelles de santé, favoriser le travail en réseau et accroître les échanges par exemple :
- pour entourer les familles et préparer l’entrée de l’enfant à l’école dans de bonnes conditions
- pour faciliter l’accès aux soins des 12-25 ans et accroître la prévention en lien avec le réseau de soins ambulatoires (pédiatres, généralistes, psychiatres), les structures du DIP, l’Hospice général, les services sociaux et diverses associations.